L’Empreinte de Florian Gomet chez Guy Trédaniel
Guy Trédaniel nous propose, de Florian Gomet, “L’Empreinte – Une course de 3500 km sans argent, sans passeport, sans chaussures.”
Après avoir commencé sa carrière comme professeur de mathématiques, Florian Gomet a finalement tourné le dos à l’éducation nationale. N’hésitant pas à se lancer des défis et à partir à l’aventure, il est devenu un véritable explorateur de l’humain et de son potentiel. Il transmet désormais ses connaissances autour des principes hygiénistes et de l’alimentation végétale et vivante à travers des articles, des vidéos, des conférences et des stages.
Il ne s’agit pas d’un roman, mais d’un récit documentaire : le périple de Florian Gomet qui a parcouru 3500 km et 8 pays en 88 jours, sans équipement, sans argent ni passeport, en courant pieds nus un marathon par jour et en se nourrissant uniquement de fruits, légumes et oléagineux crus.
J’adore la marche, que je pratique chaque jour de la semaine, à l’heure du déjeuner et pour rentrer du bureau. Cela représente entre 7 et 10 km par jour, mais lorsque j’ai lu le titre « 3500 km », j’ai presque eu des ampoules avant d’ouvrir la première page.
Et pourtant, Florian Gomet n’est pas parti sur un coup de tête, c’est le résultat de 5 années d’entraînement avant de prendre la route… pieds nus.
Mais cette course de 3500 km n’est pas un exploit physique ; avant tout, Florian Gomet cherche à démontrer les bienfaits d’une alimentation vivante et d’une vie en harmonie avec la nature. Son parcours met en avant la résilience humaine et la capacité à s’adapter et survivre dans des conditions extrêmes.
C’est en février 2020, alors qu’une pandémie mondiale inédite explose sur tous les continents et plonge dans la stupeur et le désarroi des milliards de personnes, qu’il décide de traverser l’Europe. Il a pour seule force de locomotion son propre corps et, comme seule boussole, sa foi inébranlable en la vie.
L’ouvrage relate ce parcours de 3500 km, c’est un documentaire écrit, mais “L’Empreinte” est également un film de ce périple (une équipe l’a suivi durant cette course). Même sans voir le film, il y a une série de photos de Florian Gomet durant ce long parcours de 88 jours.
L’écriture est dynamique et permet de suivre l’auteur comme on regarde un film. Il nous fait ressentir ce qu’il ressent, et nous présente les gens qu’il rencontre.
À travers ce récit, l’auteur vient progressivement nous interroger en tant que société sur notre capacité à bousculer nos habitudes en matière de santé et d’alimentation. Parce qu’il en va de notre survie, il nous rappelle aussi l’importance d’être à l’écoute de soi, et que rien n’est possible sans l’aide d’autrui. Chaque pas de son périple est un cri d’alerte mais aussi d’amour et de liberté, qui porte l’espoir et la reconnaissance d’une humanité plus authentique, capable de bâtir des jours meilleurs.