Leçon de vie

Les vaccins coûtent chers, très chers. Cela se compte par milliards.

L’on comprend mieux pourquoi les crânes d’œufs de la commission européenne aient tant marchandé les commissions qu’ils avaient à faire.

Ils ont bien appris leurs leçons.

Et se sont fait un devoir que de les appliquer scrupuleusement.

Ils savent entre autres qu’un tien vaut mieux que deux tu l’auras.

Et se sont endormis satisfaits d’avoir bien travaillé pour le sens commun.

Mais, voilà, la Covid elle n’est pas commune.

Elle agit comme ce n’est pas permis.

Et, là où elle se sent prise, elle appelle à la rescousse ses variants, cousins germains d’une lignée qui risque d’être longue si l’on n’y prend pas garde.

Or lorsque l’on apprend même en marchand, ne nous apprend pas à jouer les apprentis sorciers.

Pour cela, il faut être capable de sortir des sentiers battus.

Osé dire non à son maître de chair, n’est pas autorisé à tout le monde.

Pour cela, il faut être divin, artiste, imaginatif, bohème.

Enfin tout ce que ce petit monde n’aime pas.

Et les anglo-saxons trop Far-West, trop brouillons, trop pragmatiques ne peuvent pas en être.

Et c’est ainsi, que l’Europe a mal négocié son départ du lièvre et de la tortue.

Car si elle avait bien pris la mesure de la pandémie repoussée un temps par les mesures prises.

Elle n’a pas été capable de voir plus loin, le nez pris dans le cambouis de l’instant présent.

Et ce ne sont pas nos savants de hautes écoles qui ont pu les aider avec leurs contradictions à voix hautes pour prendre le pouvoir s’il en était temps.

Ailleurs, comme au jeu de go, supérieur au poker menteur, c’est le coup d’après qui était préparé malgré, et peut-être à cause, des records en matière de morts enregistrés.

Ils sont investi en vaccins.

Ils ont été servi.

Ils reviennent à leur croissance.

Ce qu’ils gagnent maintenant vaut largement les investissements.

Et leurs vivants leur disent merci après avoir enterré leurs morts.

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