Le transfert n’est pas toujours aisé

En effet, apprendre la mort subite d’une proche n’est jamais chose facile à prendre de face.

Quoique de côté, tout dépend peut-être du profil.

Il faut bien que quelqu’un s’occupe du suivi de la succession.

En effet, par exemple, dame Cnav ne serait pas ravie d’apprendre tardivement l’état de sa rentière.

Il en est de même certainement pour d’autres organismes et ‘ai été nommé monsieur bon office.

Que voulez-vous, il y a des promotions que l’on ne peut refuser même si vous vous en seriez volontiers passé.

J’appelle Cnav ; allo je vous explique, mais monsieur nous sommes au courant ; ha bon super, merci bonsoir.

Tout c’est passé nickel avec cette vieille dame utilisant le courant d’air numérique pour être fortement informée.

Même mon beau frère, peu habitué à cet usage, a réussi le tour de force à faire mettre les contrats électricité et eaux à son nom sans avoir à donner de preuves, le tout par téléphone.

Fort de cette expérience, je vais innocemment chez l’assureur détenant les contrats couvrant le peu de biens de l’infortunée.

Tout d’abord par téléphone, mais la brave dame que j’ai du réveiller m’a demandé de passer au bureau des fois que ce serait un mauvais esprit qui ferait cette demande en forme de blague douteuse.

Ledit bureau étant proche, y compris à pieds, j’emmène dame femme pour faire le transfert aux nom des héritiers.

Et là, j’ai vécu un grand moment de solitude, même accompagné de mon épouse.

Nous avons travailler 40 ans dans les assurances à certains postes de responsabilité.

Mais jamais nous n’avons entendu pareilles idioties, ni observés tant d’incompétences réunies chez la même personnes qui s’avérait être la responsable du bureau.

Un charabia invraisemblable pour nous dire qu’il n’y avait que le notaire qui pouvait nous sortir de l’ornière,etc.

Et, comme sa collègue téléphonique, jamais elle n’a pris dans son dossier l’info du Décès.

Et dire que j’étais directeur de la gestion dans cette ancienne mutuelle reprise dès lors par une plus grosse.

J’ai vraiment honte de l’héritage laissé.

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