Le traitement en automédication contre le Covid-19 peur être très dangereux

Il existe des molécules actives contre d’autres pathologies actuellement en cours d’expérimentation pour savoir comment et dans quelles conditions on pourrait les utiliser, si vous en avez vent, vous ne pourriez pas les obtenir d’un pharmacien et, surtout, si vous en avez dans votre pharmacie personnelle, ne les utiliser pas contre le Covid-19.

Des cas de toxicité cardiaque ont été signalés en Nouvelle Aquitaine chez des patients ayant pris du Plaquénil hors contrôle médical face à un symptôme évoquant un Covid-19.

Le Plaquénil est le nom commercial de l’hydroxychloroquinine, contre lequel l’agence régionale de santé, l’ARS de la région a émis le 9 mars, une « alerte danger » concernant des cas de toxicité cardiaque signalés à la suite de prise en automédication de ce médicament.

Ces cas ont parfois nécessité une hospitalisation en réanimation, indique l’ARS, ce médicament ne doit en aucun cas être pris en automédication.

La société française de pharmacologie et de thérapeutique souligne dans un communiqué que la prise de ce médicament, en particulier en association de l’azithromycine, fait courir des risques d’effets indésirables graves, en particulier cardiaque, mais qui lit ses communiqués ?

Plusieurs cas viennent d’être rapportés aux centres régionaux de pharmacovigilance et des suspicions de décès liés à ces automédications sont à l’étude, l’Agence nationale du médicament doit devait se réunir ce jour, on attend son communiqué.

Le Plaquenil est disponible sur prescription médicale, ce qui explique sa présence entre les mains du public or, son utilisation, face au Covid-19 préconisé notamment par l’équipe de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection Marseille, a semble-t-il conduit certains à se l’administrer en automédication, du fait de l’avoir sous la main.

D’après ce que l’on croit savoir, la prescription de cette molécule est systématiquement accompagnée d’une surveillance médicale en milieux hospitalier, notamment par un monitoring cardiaque, permettant d’adapter son dosage et de limiter ainsi les risques, ce qui n’a pas été assez dit.

Le problème en France est celui des déserts médicaux, on dit aux gens de téléphoner à leur médecin, référant, dès le premier symptôme d’infection par le coronavirus, de rester chez eux, pour lui demander conseil, même avant de prendre du paracétamol.

Il y a ceux qui n’ont pas de médecin référent ou qui n’arrivent pas à joindre le leur, qui prennent tout ce qui leur tombe sous la main et le mal est fait, d’où notre cri d’alerte.

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