Le retour de mauvaises histoires

Ainsi donc, la botte italienne s’enfonce toujours plus dans le déni et se trouve ravi des facéties de son ministre de l’intérieur qui se prend pour le chef de file du gouvernement sans y être invité.

Et de taper un peu plus sur les immigrants responsables de tous les maux pour tous, et il envoie personne d’autres que lui le dire.

A l’heure où l’Outre Atlantique se décide à faire bonne mesure avec l’ancien pays maoïste pour ramener à peau de chagrin la force économique de l’Europe, il est bon temps de faire mumuse avec une droite encore plus extrême qui n’est pas seulement populiste.

Et c’est comme de bien entendu, en s’enfermant dans ses frontières que l’on devient plus fort et mieux protégé des guerres.

Alors que dans un récent passé, il ne faut pas oublier, les chefs d’antan avec les mêmes arguments voulaient mettre au pas guerrier les voisins dont les frontières étaient ignorées.

Mais c’est, bien sur, plus commode pour ses testostérones de frapper sur les plus faibles qui n’ont pour malheur que demander aide à plus riches qu’eux.

D’où l’on voit que tout système est identitaire, tu n’as le droit d’être riche que si tu es le plus fort.Pauvre, contente-toi de ce que tu as et ne te plains pas d’être encore là.

 Mais, les hauts politiques prouvent qu’ils ne comprennent rien.

Tenez l’humble illuminé a fait savoir devant les députés qui sont restés que le social ne pouvait pas être dissocié de l’économie.

Comme s’il ne savait pas qu’existe, notamment en France, un important secteur marchand et non marchand non mis en valeur par les tenants de l’économie capitaliste et  libérale : l’Économie Sociale et Solidaire.

Pour faire simple et économe, ce secteur réuni les associations et entreprises dont les éventuels bénéfices servent à autre chose qu’à engraisser des actionnaires que leurs statuts défend d’avoir.

Ne pas avoir est déjà autre chose qu’être un pur capitaliste.

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