Journaliste née dans le comté de Lancashire, Stacey Halls s’est imposée comme LA nouvelle voix du roman historique anglais. En 2019, son premier roman, Les Sorcières de Pendle, se hisse en tête des meilleures ventes en Grande-Bretagne et connaît le succès en France grâce à la thématique phénomène des sorcières, avec plus de 20 000 exemplaires vendus.
Après deux ans d’absence, elle revient avec son quatrième roman, Les Pécheresses, dont l’intrigue est inspirée de la maison pour jeunes femmes en difficulté créée par Charles Dickens en 1847.
L’écrivain Charles Dickens et la baronne philanthrope Angela Burdett-Coutts accueillent un groupe de jeunes femmes dans une mystérieuse maison à l’abri des regards et qui fait scandale au sein de la haute société londonienne.
Le cottage Urania offre un refuge aux prostituées, aux voleuses et aux plus démunies, c’est une seconde chance dans leur vie – mais toutes les femmes perdues ne veulent pas être sauvées.
Le roman explore les thèmes de l’émancipation, de la solidarité et des dilemmes moraux. La richesse des personnages féminins et l’engagement envers les problématiques sociales sont particulièrement.
Dès les premières pages, on est captivé par l’histoire, Stacey Halls passe de description en dialogues, c’est un roman qui pourrait être un film.
Si l’histoire est passionnante, par moment le rythme est un peu trop lent, probablement voulu par Stacey Halls pour recréer au plus près l’ambiance victorienne.
Un roman moderne et classique à la fois, si vous aimez les histoires avec de vrais personnages auxquels on peut croire, qui nous entraine dans leur vie, dans leurs problèmes, alors Le refuge des femmes perdues devrait vous plaire.