Réflexions

Le réchauffement climatique profite à la navigation commerciale

Alors que l’on reproche au transport maritime d’empoisonner l’atmosphère en brûlant, par mesure d’économie du fioul de la pire des qualités, mal épuré et chargé en souffre donc de contribuer au réchauffement atmosphérique par ses émissions de gaz à effet de serre, il bénéficie de l’ouverture de nouvelles routes polaires.

Le réchauffement climatique, en faisant fondre les glaces va chambouler la géographie des routes commerciales par l’ouverture en Arctique de nouvelles voies propres à la navigation des énormes porte-conteneurs qui sillonnent les océans.

Cependant, selon une étude publiée récemment par le Centre d’études prospectives et d’information internationales, le CEPIL, elles n’auront qu’un impact modeste sur le commerce mondial, même si cela fait des journées de navigation en moins.

Pourtant, la découverte d’une route du Nord pour accéder à l’Asie est le rêve des navigateurs européens, qu’ils cherchent sans relâche depuis le 17èmesiècle, sans pouvoir l’atteindre, faute de pouvoir fendre la glace.

Le changement climatique, à l’origine de températures anormalement élevées dans le cercle polaire arctique où l’on a relevé, par endroits la température incroyable de 30 °C, est en train de bouleverser les connaissances du passé, entre fin août et fin septembre de cette année, un navire porte-conteneurs de la compagnie maritime néerlandaise Maersk a relié Saint Petersbourg, ex-Leningrad, à Vladivostock en longeant les côtes sibériennes.

Cette route, qui n’était qu’accessible qu’aux petits navires est désormais ouverte de juillet à octobre, pour les géants.

À en croire les estimations du Gepil, trois nouvelles voies pourraient s’ouvrir à la navigation de façon permanente d’ici à 2050, outre celle qui longe la Sibérie dont deux débouchant sur l’océan Pacifique via le détroit de Béring et une troisième reliant l’Atlantique au Pacifique à travers l’océan Arctique.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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