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Le projet de fusion entre Renault et Fiat-Chrysler n’a pas prospéré

Alors que le ministre de l’économie du gouvernement Macron soulignait que l’État actionnaire de Renault avait accueilli le projet avec ouverture et travaillé de manière constructive avec l’ensemble des parties prenantes, de l’autre côté, chez Fiat-Chrysler on ne devait pas partager cet avis, puisque, pour justifier le retrait de son offre il affirme « qu’il est apparu que les conditions politiques en France ne sont pas actuellement réunies pour qu’un tel rapprochement puisse être mené à bien ».

Ce qui met en cause son contexte politique, à se demander ce qui chiffonne nos voisins italiens.

On ne peut pas dire que cette affaire a traîné, le temps des pourparlers entre l’offre présentée par le groupe Fiat-Chrysler à Renault et son retrait par le même n’a duré que dix jours, ce qui accrédite l’idée que c’est la position exprimée par Bercy, qui lui a foncièrement déplu et que ce n’est pas le conseil d’administration de Renault qui est en cause.

Tout s’est joué dans la nuit du 5 au 6 juin, le conseil d’administration de Renault qui devait répondre à la proposition de fusion 50-50, a fait savoir, quelques minutes après minuit, qu’il demande un nouveau délai pour décider, sans que l’on sache ce qui s’est dit entre ses administrateurs, dont le représentant de l’État.

Puis, avant minuit et demi, la réponse de Fiat-Chrysler réuni au même moment est tombée : retrait à effet immédiat de son projet de fusion, ce qui a sonné le glas sur la création du 3ème groupe mondial automobile.

Faut-il le regretter ?

Un grand chef d’Entreprise français, Antoine Riboud disait, que chacun dans son métier, doit être le 1er ou, à défaut son challenger, c’est-à-dire le second, mais jamais le troisième, car à cette place on n’a rien à dire.

Il reste, dans cette affaire, à savoir ce qui a déplu au patron du groupe italo-américain, dans la proposition française.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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