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Le prochain rapport du GIEC guidera les grands de notre monde

Devant l’urgence climatique qui se précipite, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a convoqué un sommet mondial pour le climat à New York le 23 septembre, en espérant que les pays prennent d’eux même, placés devant leur responsabilité des engagements plus forts que ceux pris en décembre 2015 à Paris, pout limiter le réchauffement climatique.

Le prochain rapport sur le climat, un document de 900 pages dont le contenu est connu, sera déposé le 25 septembre à Monaco, comme le veut la procédure.

Ce rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui se veut inquiétant est d’ores et déjà qualifié de glaçant, après s’être penché sur l’objectif de limitation à 1,5°C du réchauffement, quasi intenable, la biodiversité en plein effondrement et la dégradation des sols qui met en danger l’alimentation mondiale.

Les scientifiques se sont concentrés sur l’avenir des océans et de la banquise, des glaciers, des calottes polaires et du permafrost.

Leur fonte, conjuguée à la dilatation thermique de l’eau, fait monter le niveau des océans prévisible de 40 cm d’ici à 2100 dans le scénario optimiste ou le réchauffement globale ne dépassera pas 2°C, alors que vous sommes sur une trajectoire de + 3° à + 4 °C, qui provoquerait une hausse deux fois plus importante.

Dans ce contexte, l’élévations du niveau des mers se poursuivra au rythme de plusieurs centimètres chaque année, contre quelques millimètres, actuellement, ce qui affectera des millions de personnes qui devront se replier à l’intérieur des terres, à partir des terres basses et des nombreuses mégalopoles proches des océans, en provoquant des instabilités politiques.

Il faut aussi craindre que les cyclones, alimentés par la chaleur des eaux de surfaces soient de plus en plus forts et de plus en plus puissants.

Il appartiendra aux représentants des États à la réunion sur le point de se tenir au siège de l’ONU à New-York, de décider des mesures à prendre et de leur suivi et de veille à leur mise en œuvre, coute que coute, dans leurs pays respectifs.

Seul une volonté et une action commune peut nous éviter de futurs désastres, quitte pour certains grands de ce monde ; à manger leur chapeau.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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