Le prêt c’est pas zéro

Me croirez-vous ou pas ? C’est à voir.

J’avais, il y a maintenant des années lumières de cela, 4 ans pour être plus précis, mis les pieds dans le crédit immobilier.

Les taux étant renouvelés sans cesse à la baisse, je ne savais trop quel était le bon moment pour entamer une renégociation.

Je me décide et contacte mon banquier favori qui m’avait fait l’honneur de me faire confiance en son temps pourvu que mes revenus ajoutés à ceux de ma conjointe, rejoignent ses bataillons de clients avisés.

Il me fait une première offre.

Mais, je trouve l’écart minime, aussi décidais-je de sauter le pas et faire appel à un courtier qui ne cesse de dire qu’il est le meilleur de ceux qui se prétendent l’être sans savoir qu’ils ne le sont pas.

Un peu comme le champion du monde qui se trouve être dans un pays dont il n’est pas la champion qui lui-même habite une ville alors que c’est un autre qui l’est dépassé par le champion de son quartier qui n’en peut plus du champion de la rue où tout le monde se côtoie sans jamais y croire.

Enfin, bref, le taux tout de même obtenu, étant largement inférieur, j’en fais part à qui de droit de mon désarroi.

L’impétrant me formule une nouvelle prétention avec un petit effort sur le taux tout de même resté supérieur à l’autre indiqué.

Mais, ho surprise, malgré cela, la nouvelle échéance donnée indique un montant largement inférieur.

Ce qui est bien le plus important à durée et capital restant équivalents.

Je m’en retourne, donc, vous me suivez ? , vers celui qui me suit dans cette grande foire à la concurrence.

Mais, après l’effort qu’il réalise et malgré un taux réduit le compte n’y est pas : ce serait la faute des frais de pénalités et de dossier qui plomberaient une bonne réalité.

Alors je reste où je suis Charles ; ne m’attend pas…

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