Le Président remonte dans les sondages

Il y a moins de 2 semaines, le président de la République, François Hollande, était au plus bas dans les sondages et aujourd’hui, il serait à plus de 40 % d’opinions favorables.

Que s’est-il passé ?

Ne revenons pas sur les tragiques attentats que vient de subir la France, ces événements en eux-mêmes n’ont pas d’actions sur la cote de popularité du président.

Avant les attentats, et c’est que l’on pouvait lire dans la presse, une grande majorité de Français considéraient que François Hollande était incapable de prendre la moindre décision.

Et là, face à des drames nécessitant une action rapide, efficace, sans droit à l’erreur, il a agi. À lire la presse, une majorité de Français a été bluffée à agir et à prendre les bonnes décisions.

Bien entendu, il n’était pas seul à la manœuvre, il y avait – notamment – le Premier ministre Manuels Valls et le Ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve (Selon un sondage publié par Capital.fr, « 70 % des sondés disent avoir une bonne opinion de lui alors qu’ils n’étaient que 54 % dans une enquête réalisée les 8 et 9 janvier »).

Et je crois que nous ne féliciterons jamais assez les forces de l’ordre pour leurs interventions courages et d’une précision exemplaire.

Il y a quelques semaines, Michel Rocard, en parlant en parlant de François Hollande, avait dit que le quinquennat n’était pas terminé. Qu’il pouvait se révéler. Ses propos étaient… prémonitoires.

Il faut constater, que face à une épreuve, nous avons tendance à faire front. D’ailleurs, nous pouvons le constater lors des manifestations du dimanche 11 janvier. Il y avait une véritable unité nationale.

Et peut-être, encore plus surprenant, à l’Assemblée Nationale, lorsque l’ensemble des Députés ont entonné la Marseillaise. Il paraît que cela n’était pas arrivé depuis 1918, pour marquer la fin de la Guerre.

Que va-t-il se passer durant les 2 années qui nous séparent la « présidentielle » ?

Espérons qu’aucun autre attentat, ne touche notre pays, ni aucune catastrophe.

Durant ces 2 dernières, l’opposition a tenté de s’exprimer, le Président a reçu les principaux représentant des grands partis.

Les dirigeants des grands partis, tel que Nicolas Sarkozy (UMP) ou Marine Le Pen (FN) n’ont pas manqué de s’exprimer pour conseiller l’exécutif. Résultats, si l’exécutif grimpe dans les sondages, les représentants des partis d’oppositions, stagnent ou reculent.

Les cartes sont totalement redistribuées. Nul ne peut prédire les résultats ni du premier, ni du second tour. La seule chose que l’on peut imaginer, ce sont les 3 partis qui formeront le tiercé d’arrivé du premier tour. Mais dans quel ordre… mystère et boule de gomme.

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