Le pourvoir de ne pas

Lorsqu’ils ont le pouvoir, ils ont toujours raison dans leur réalité augmentée.

Sans effort aucun, comme un relent de noblesse, ils imposent aux autres leur diktat.

Mais lorsqu’ils se croient obligés d’affronter la vraie réalité, ils sont étonnés de plonger de n’avoir pas vu qu’il existait des individus pensant autrement.

C’était vrai en 69 pour un grand képi qui n’avait été grand qu’avant 58, après c’était l’exercice de celui qui l’avait plus grosse.

Aujourd’hui, plus misérablement, c’est d’un avionneur qu’il s’agit.

Il avait cru avoir raison de demander l’avis de ses subalternes, ils lui ont fait comprendre que c’était bien fini : bon vent.

Les peuples sont ainsi, ils ne laissent le pouvoir à d’autres que parce qu’ils n’en veulent pas.

Mais à force de trop les chatouiller ils se permettent violemment de rappeler qu’il ne fait pas parti de la famille.

C’était un petit gamin dont tout le monde pensait qu’il avait eu énormément de chances d’être retiré de sa mère dans la rue et sur les hommes en divine bouteille, par oncle et tante attentionnés.

Ses sœurs après périples bien plus difficiles l’on rejoint.

Tout aurait été bien, plus beau s’il c’était seulement inscrit sur des pages blanches comme dans un conte.

Mais la réalité a envahi tout.

Les secrets jamais complètement dévoilés l’ont rongé.

Les absurdités en secrets de famille ne lui allaient pas à lui que l’on croyait protégé des infamies.

Il a cru, longtemps, pouvoir se ranger dans les bouteilles que peut-être par lâcheté ses proches lui ont laissées.

Mais il en a fait voir à d’autres qui ont essayé de s’accrocher, tentant de lui prouver leur amour que ce soit les copains qui voulaient devenir amis, la femme qui aurait voulu être réellement sienne, ses sœurs qui auraient voulu l’accompagner.

Mais à son corps défendant, il ne pouvait pas.

Il s’est enlisé, trop.

Il est parti.

Adieu…

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