Le port d’un burkini dans une piscine va à l’encontre des règles d’hygiène les plus élémentaires

Les règles d’hygiène exigent, des femmes comme des hommes, dans les piscines, le port de maillots de bain qui collent au corps, c’est le cas des maillots une pièce ou deux pièces usuelles des femmes, tandis que les hommes doivent un slip moulant, à vrai dire pas très esthétique.

Dans un nombre croissant de piscines publiques et privées, notamment dans les hôtels, les maillons et shorts de bains sont interdits, en obligeant les hommes à acheter sur place un slip de bain, pour être admis à se baigner dans la piscine.

Le port du burkini, qui s’impose aux femmes musulmanes par conviction religieuse, s’il n’est pas toléré ce qui est généralement le cas, est sujet à polémique, alimenté par ceux qui y voient une discrimination à laquelle on peut couper court en interdisant aux hommes le port d’un maillot de bain flottant, de manière à pouvoir se retrancher, à juste titre, derrière les règles d’hygiène commune à tout le monde, sans la moindre distinction.

C’est dans un cas d’espèce cette nature que la majorité municipale a voté l’autorisation du port du burkini dans la piscine municipale, une décision attaquée devant le tribunal administratif pour atteinte au principe de neutralité du service public au lieu d’invoquer tout simplement le problème évident d’atteinte aux règles d’hygiène.

Le tribunal administratif a donné raison aux opposants en reprenant son compte, comme le veulent les usages, le motif invoqué pour faire annuler la décision municipale, sur quoi, le Maire de Grenoble a annoncé que la ville faisant appel devant le Conseil d’Etat, en alimentant une polémique qui n’a pas lieu d’être.

Cette affaire du burkini, qui ne concerne qu’une frange de la population, semble viser des revendications communautaristes opposées au principe de laïcité posé par la loi de 1905 sur lequel le Conseil d’Etat aura à se prononcer.

Cette affaire attirera l’attention des responsables de piscine sur les règles d’hygiène à observer, l’interdiction des maillots flottants, mais aussi des cheveux longs non attachés ou non recouverts d’un bonnet de bain.

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