Le plastique à usage unique finit par nous manquer

Le plastique a usage unique a été abandonné à la demande des défenseurs des océans, pour nous donner bonne conscience, nous avons finis par nous habituer à des « Ersatz » plus ou moins comparables jusqu’au moment ou des industriels profitent de l’épidémie de Covid-19, pour vanter les qualités hygiéniques incomparables du plastique à usage unique, en critiquant les lois visant à réduire son usage sur notre continent et en Amérique du Nord.

Aujourd’hui, nous acceptons, sans rechigner que nous Caddie débordent d’aliments emballés et sur emballés à la sortie des grandes surfaces, comme les produits commandés sur Internet.

Hier, montré du doigt par les partisans du zéro déchet, tout le monde se les arrache aujourd’hui, on assiste à un retour en grâce que les puissants lobbys des transformateurs de plastique espèrent bien transformer en un retour.

Dans l’immédiat, ceux d’Europe demandent à la Commission de Bruxelles de reporter au moins d’un an la mise en œuvre nationale de la directive SUP sur les plastiques à usage unique et de lever toutes les interdictions déjà en vigueur concernant ce type de produits.

On sait que le plastique jetable a mauvaise presse dans l’Union européenne, en 2015 déjà, une directive européenne imposait aux Etats membres de réduire leur consommation de sacs plastiques légers à 90 par personne et par an, en 2019 contre 200 par an et à 40 d’ici 2025. « La France a devancé l’appel en interdisant les sacs plastiques de caisse, fin 2018, alors que 5 000 milliards de ces sacs étaient consommés dans le monde, chaque année, selon l’ONU, pour finir principalement en décharge ou dans l’environnement ».

En juin 2019, l’Union européenne a prohibé d’ici à juillet 2021 certains produits à usage unique les plus fréquemment, retrouvés utilisés comme les pailles, les couverts et les assiettes jetables ou encore les cotons tiges, en France, cette mesure est effective depuis le 1er janvier 2020.

L’épidémie de Covid-19, offre un nouvel argument aux industriels du secteur, pour lesquels « les sacs plastiques sauvent des vies » en étant un gage ultime d’hygiène, à l’inverse des sacs réutilisables en tissu, accusés d’être des nids à virus, alors que, selon au moins trois études, le coronavirus est stable, entre autres, sur les plastiques.



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