Le Parlement votera cette semaine la prolongation de l’état d’urgence sanitaire de deux mois

Cette prolongation s’impose car le coronavirus SARS-CoV-2 est toujours là, nous devons apprendre à vivre avec, tout en relançant l’activité du pays, dans une France divisée en deux, la rouge et la verte, sans créer de nouvelles chaînes de contamination.

Le gouvernement en a délibéré samedi matin, en Conseil des ministres extraordinaire dont rien d’autre a filtré, que le projet de loi de prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 23 juillet, à soumettre au vote du Parlement, notamment sur les mesures qui pourront être annoncées à cette occasion, sur lesquelles courent depuis toutes les suppositions.

Le projet lui-même provoque des tensions au sein même de la majorité à cause de mesures d’isolement susceptibles d’imposer des privations de liberté pour les personnes atteintes du virus et des mesures de fichage.

Les deux principales questions à résoudre sur le terrain sont en ce moment les conditions de réouverture des écoles primaires, avec des classes ne devant pas accueillir plus de 15 élèves et la vente de masque, dont le port sera obligatoire, qui fait aujourd’hui polémique, du fait de l’intervention des grandes enseignes, alors que les prix des masques lavables « grand public » ne sont pas plafonnés et que l’on en trouve sur Internet, comme objet de mode, des masques proposées à 20 ou 30 euros pièce.

Alors que le gouvernement a dévoilé une première carte de déconfinement, avec une zone jaune des départements dont le classement entre vert et rouge est encore tendant, le président Macron a prévenu que le 11 mai serait « une étape importante mais pas le passage à une vie normale », ce qui a laissé à certains prospérer l’idée qu’elle pourrait être repoussée, en partie, alors que certaines activités, principalement saisonnières, ne pourront pas reprendre cette année.

La pratique des sports en club sera possible à compter du 11 mai, à condition de respecter les précautions sanitaires, a annoncé la ministre des sports, en accueillant dix personnes en extérieur pour le moment, l’ouverture des équipements dépendra de l’évolution de la pandémie.

On en saura un peu plus, d’ici deux à trois jours.

Quitter la version mobile