Le nouveau contrôle technique automobile est arrivé

Nos pouvoirs publics n’y sont pour rien, c’est une décision de la Communauté européenne, une directive publiée le 3 avril 2014, avec prise d’effet, en France, le 20 mai, le dimanche de la Pentecôte.

Certains de nos concitoyens, pour une fois bien informés, ont devancé l’appel, non pas pour économiser quelques dizaines d’euros, parce que ce contrôle, plus étendu que l’ancien coûte plus cher, mais, par crainte que leur voiture ne puisse pas le passer du premier coup ou pas le passer du tout.

Ainsi, on a pu constater que devant un centre de contrôle situé dans la grande banlieue de Paris, le 18 mai, deux heures avant l’ouverture de celui-ci, une dizaine d’automobilistes piaffaient devant sa porte, pour pouvoir passer le contrôle, in extremis, selon l’ancien modèle.

Cette ruée a été observée partout en France, depuis le début de l’année, provoquant une hausse de 61 % des rendez-vous dans les centres agréés au mois d’avril, qui chômeront, quelques temps, par voie de conséquence, à partir de cette semaine.

Cette nouvelle mouture du contrôle technique concerne la totalité du parc automobile, la première fois quatre ans après la mise en circulation, puis tous les deux ans, quelque soit le nombre de kilomètres parcourus.

Pour éviter toute mauvaise surprises, obligeant de repasser au contrôle après mise en conformité, il est recommandé de faire procéder à un précontrôle, avant de présenter son véhicule à l’un des centres de contrôle agréés.

Beaucoup de constructeurs l’offrent aux clients encore en possession de la voiture qu’ils leur ont vendue neuve, car ils suivent leur clientèle et cherchent à la fidéliser.

La directive a pour objet d’harmoniser au sein de l’Union Européenne le contrôle technique et de le renforçant, pour diminuer le nombre de morts sur les routes, imputable à l’état des voitures.

A cet effet, le nombre de points de contrôle passe de 124 à 132 et le nombre de points de défauts potentiels, les « défaillances » augmenteront, dont 506 obligeront à une contre-visite, ce qui fait qu’il ne restera que 162 défaillances mineures, qui n’ont pas de conséquence lourdes pour l’environnement et la sécurité.

Moralité, pour des raisons de sécurité, il faut faire réviser sa voiture régulièrement, entre deux contrôles, en fonction de l’usage que l’on en fait et des kilomètres parcourus, puis le moment du contrôle technique venu de ne pas prendre le risque de devoir le repasser.

Posséder une voiture personnelle coûte de plus en plus cher, ce qui fait que beaucoup de personnes y renoncent, mais il ne faut, en aucun cas, négliger la sécurité.

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