Le marginal

Un marginal, c’est quoi ? Il a bien été interprété dans un film éponyme par un ancien très grand acteur français.

Dans lequel il faisait qu’il faisait bande à part tout en se réconciliant avec l’ordre établi.

En effet, nos organisations quel qu’elles soient n’acceptent l’autre en son sein que s’il adopte les normes imposées.

Celui qui s’y refuse est éjecté.

Toutefois, cela ne se fait pas vraiment dans l’immédiat.

Ou plutôt, selon le degré de totalitarisme et surtout celui de l’égocentrisme du patron et pire créateur, l’écart sera plus ou moins accepté.

Encore faut-il bien comprendre qu’il ne faut pas faire de l’ombre à son N+1 sauf si cela arrange bien le N+2.

Et il ne faut pas mettre au soleil ses collègues de même niveau qui généralement préfèrent rester cachés pour être oubliés sauf au moment des bilans annuels.

Le marginal en entreprise est aimé loin de tout.

C’est normal, il dérange, fait que l’autrement est possible.

Mais, les structures moyennes ont du mal à l’acceptation.

Tandis que les grosses mécaniques le sont suffisamment pour l’absorber à moins qu’il ne fasse grand bruit pour gâcher un éventuel consensus.

Les petites ne peuvent se permettre une telle divergence d’autant plus si le créateur estime que c’est lui le marginal ; affaire d’ego de coq.

Vous pouvez très bien, néanmoins, faire votre trou si votre marginalité correspond au besoin bouscule.

Mais, au-delà de la société d’entreprise, la société sociale est très mal à l’aise avec ce type de phénomène.

Ne parlons pas des gens du voyage constamment chassés sur des terres qui ne sont pas les siennes dont pourtant ils savent bien l’abbération de la propriété individuelle.

Le marginal en politique est vite pris pour un terroriste sur le dos duquel tous les méfaits alentours seront chargés.

Mais une communauté de marginaux pourra être acceptée si elle ne déborde par sur le voisinage.

Inconvénient : il y est difficile d’être vraiment marginal.

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