Le grand livre des tontons flingueurs de Frédéric Pouhier et Susie Jouffa chez Leduc

Leduc Humour nous propose, de Frédéric Pouhier et Susie Jouffa, Le grand livre des tontons flingueurs

Susie Jouffa est une autrice éclectique qui écrit aussi bien sur l’histoire, l’humour, le monde de l’art que son chat.

Frédéric Pouhier est auteur de one-man-show, homme de radio et a déjà écrit de nombreux livres d’humour.

Avant de parler de cet ouvrage, quelques mots sur le film “Les Tontons Flingueurs”, réalisé par Georges Lautner en 1963, adapté du roman “Grisbi or not Grisbi” d’Albert Simonin.

Les acteurs, parmi lesquels figurent Bernard Blier, Francis Blanche, et Jean Lefebvre, offrent des performances mémorables, incarnant avec brio des personnages hauts en couleur qui ont marqué la culture populaire française.

L’intrigue nous plonge dans l’univers des gangsters parisiens des années 60. À la mort de leur chef, les “tontons flingueurs” se retrouvent dans une suite de quiproquos et de situations burlesques. L’histoire est centrée sur Fernand Naudin, interprété par le légendaire Lino Ventura, un ex-truand reconverti dans le commerce de machines agricoles qui se voit confier la gestion des affaires louches de son vieil ami.

Ce qui donne à “Les Tontons Flingueurs” son caractère intemporel, c’est la qualité de son écriture. Les dialogues, ciselés par Michel Audiard, sont devenus légendaires. La réplique « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. » est souvent citée comme l’une des plus mémorables du cinéma français.

Dans cet ouvrage, Frédéric Pouhier et Susie Jouffa nous proposent des répliquent du film, des anecdotes sur le tournage, sur les acteurs lors du tournage, des scènes les plus mémorables (par exemple celle de la cuisine), mais également au-delà du film les Tontons flingueurs, des histoires sur les acteurs, leurs relations les uns les autres, les lieux qu’ils fréquentaient, …

Et puis des bons mots, notamment, de Michel Audiard « J’ai divisé la société en deux catégories : mes amis, ou du moins mes cons à moi, et puis les cons des autres que je ne supporte pas une seconde. », ou bien « J’ai essayé d’être acteur, raconta Georges Lautner je suis allé à des coirs et j’étais tellement mauvais qu’il valait mieux que je dirige les autres ».

Un ouvrage à apprécier pour se replonger dans cette période du cinéma français et des Tontons flingueurs et qui – en plus – donnera envie de revoir ou de voir ce monument du cinéma des années des années 60.

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