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Le gouvernement doit décider si les Français pourront fêter Noël en famille au risque de déclencher une troisième vague

La seconde vague de contamination a mis sous pression la capacité d’accueil des hôpitaux, il a fallu mettre en place un couvre-feu puis un reconfinement, pour que la pression commence par se relâcher dans une situation extrêmement fragile, alors que le virus circule partout dans le pays.

Les commerçants attendent avec impatience l’autorisation de rouvrir leurs magasins, pour ne pas rater les ventes de fin d’année, il semble que le gouvernement ait l’intention de leur donner satisfaction, autour du 1er décembre, alors qu’il faudra s’attendre à une ruée sur les magasins que les commerçants se sont engagés à contrôler, dans la mesure du possible, mais il y aura forcément des attroupements dans les rues.

Les fêtes de Noël en famille posent un autre problème on sait que les principaux clusters se situent dans les appartements/maisons en sachant que les fêtes de fin d’année sont l’occasion de mélanger des générations, en réunissant dans des lieux clos, un nombre inhabituel de personnes, incapables de prendre les mesures de prévention élémentaires, comme le port du masque parce qu’on y mangera, broiera et parlera beaucoup.

On ne peut pas dire aux familles vous pouvez vous réunir au maximum à huit, s’ils seront vingt ou plus.

A l’approche du mois de décembre, l’exécutif doit faire part de ses intentions car les fêtes s’organisent, il faut organiser les déplacements, se loger et se nourrir au moment où les hôtels et les restaurants sont fermés, alors qu’il ne faut pas laisser la vie reprendre, pendant quelques jours comme avant.

Le 28 octobre, le Chef de l’État a été très évasif, mais mardi prochain, il doit annoncer la couleur, en disant aux Français s’ils pourront, oui ou non fêter Noël et la fin de l’année, en famille.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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