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Le GIEC aborde un sujet touche au concret la sécurité alimentaire

Jusqu’à présent les rapports successifs du Groupe intergouvernemental sur l’observation de l’évolution du climat, le GIEC, ont alerté sur l’élévation de la température, sur ses conséquences, en recommandant de mettre fin aux émissions de gaz à effet de serre qui sont à l’origine de son accélération, en jugeant encore possible de limiter le réchauffement de la température moyenne mondiale à 1,5°C.

Cependant, dans son dernier rapport, il évoque les problèmes posés par l’assurance de la sécurité alimentaire mondiale, malgré le réchauffement climatique, qui devient maintenant une certitude pour tous et qui se posent, avec un degré d’urgence croissant, même à ceux qui ne sont pas d’accord sur ses causes, car le réchauffement est bien présent.

Les délégations des 195 pays membres du GIEC, se sont réunis à huit clos à Genève pour examiner le rapport spécial consacré au changement climatique, à la désertification, la dégradation des sols, à la gestion durable des terres, à la sécurité alimentaire dans des écosystèmes terrestres.

On sait comment les pratiques agricoles ou la déforestation agissent sur le climat, dont il faut changer

Ce rapport a été finalisé et adopté le 7 août et diffusé le 8.

On sait depuis longtemps que l’humanité épuise à des degrés divers, selon les continents et les pays, les ressources de la terre et, à en croire la représentante du WWF à Genève, le texte adopté est essentiel, car il souligne « que la façon dont nous utilisons les terres, les impacts pas seulement des changements climatiques, mais aussi la capacité des terres à fournir les moyens d’existence aux gens, à la nature et à la biodiversité ».

Les auteurs du rapport ce sont aussi penché sur le système alimentaire mondial, ses limites et l’évolution des régimes alimentaires, avec une consommation croissante de viande alors que environ 820 millions de personnes souffrent de la faim, 2 milliards sont obèses ou en surpoids à cause de la « malbouffe » alors que dans le monde ; 30 % de la nourriture produite serait gaspillé ou détruit.

C’est dans ce contexte que se pose une question fondamentale, qui touche à tous les domaines, à laquelle il faut répondre, « comment nourrir une population mondiale qui pourrait atteindre, bien que l’on n’en sache rien, 11,2 milliards d’individus en 2 100, bien que les prévisions les plus contradictoires circulent à cet égard et que l’on pourra corriger le tir en conséquence.

C’est également le cas des prévisions de réchauffement moyen des températures, qui reste à l’augmentation moyenne de 1,5°C de l’accord de Paris de décembre 2015, bien que rien n’a été fait, pour ne pas la dépasser.

Maintenant que le dernier rapport du GIEC, approuvé par les délègues des 195 pays , qui reconnaissent la gravité de la situatrion et l’urgence des mesures à prendre , est sur la table, , le moment est venu pour les chefs d’Etat et de gouvernement , de passer à l’action.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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