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Le futur abandon du changement d’heure pose un vrai problème

Ce n’est pas un problème Français, mais un problème européen qui se posera une fois que sera actée la directive européenne de l’abandon du changement d’heure semestriel, en passant de l’heure d’hiver à l’heure heure d’été et vice versa.

Il faudra que tous les Européens vivent à la même heure, comme maintenant, sauf à faire comme les États-Unis, répartis entre quatre fuseaux d’horaires et qui s’en sortent très bien.

Avant que ne soit actée la directive européenne à venir, cela prendra du temps, nous allons encore changer d’heure au moins jusqu’en 2021 comme au cours de la nuit du dimanche 31 mars prochain, où nous basculeront de l’heure d’hiver GMT + 1 à l’heure d’été, GMT +2.

Comme chaque année, ce sera l’occasion de relancer le débat sur l’utilité ou non de ces changements annuels, une discussion qui devrait relever rapidement du passé.

Dorénavant, le débat prend un autre tour, en effet au niveau français, si sur les 2,1 millions de personnes qui ont répondu à la consultation lancée par la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale 83,71 % ont déclaré vouloir finir avec le changement d’heure, 59,17 % ont répondu à la seconde question, que nos horloges restent à l’heure d’été.

En effet, une fois abandonné le changement d’heure, il faut décider de l’heure sur laquelle tout le monde restera, ce qui, pour personne ne peut être totalement indifférant.

Le choix peut, a priori, paraître indifférant mais les conséquences seront tout de même concrètes en France, dont un petit millier de kilomètres sépare chacune des extrémités.

Au jeu de la latitude et de la longitude, abandonner le changement d’heure n’aura pas les mêmes conséquences selon que l’on vit au nord au sud, à l’est ou à l’ouest.

Les 900 km qui séparent Strasbourg de Brest impliquent un décalage de quasiment une heure et ce quelle que soit la saison avec une durée du jour entre 16 et 8 heures, selon les saisons.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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