Ce livre est la nouvelle édition de Docteur, rendez-moi ma liberté, paru en 2018 chez le même éditeur.
Médecin généraliste à Bruxelles, Yves de Locht accompagne les patients en fin de vie et abrège leur agonie. Il suit aujourd’hui une patientèle en grande partie française.
Le sujet de la fin de vie de nouveau au cœur de l’actualité : après la convention citoyenne qui s’est tenue entre décembre 2022 et avril 2023, le premier ministre Gabriel Attal a annoncé le 11 mars 2024 que la loi sur la fin de vie aurait dû être présentée à l’Assemblée nationale le 27 mai 2024.
Le Dr Yves de Locht, médecin généraliste et spécialiste des soins palliatifs, a consacré une grande partie de sa carrière à l’accompagnement de patients en fin de vie. Dans Le Droit de Mourir, il partage des témoignages poignants et personnels, fruit de son engagement auprès de patients atteints de maladies incurables et souffrantes.
Le Dr Yves le Loch explique « Au-delà d’un certain seuil, la souffrance ne doit pas se prolonger. Le ‘dernier soin’, comme j’aime l’appeler, fait partie de ceux que le médecin doit dispenser à celui qui le réclame. »
La Belgique fait partie des rares pays au monde ayant légalisé l’euthanasie, et le Dr de Locht est un témoin direct de la manière dont cette législation a transformé la pratique médicale. Il décrit avec précision le cadre légal dans lequel l’euthanasie peut être pratiquée : les conditions strictes à respecter, les protocoles à suivre, et surtout, l’accent mis sur l’accompagnement psychologique des patients et de leurs familles.
Au-delà du cadre médical et législatif, le Dr Yves de Locht aborde la question du droit à la dignité en fin de vie. Selon lui, permettre à un patient de mourir dans la dignité, c’est aussi lui donner le droit de choisir sa mort, lorsque toutes les options médicales et palliatives ont échoué. Cette dignité est au cœur de son discours, qui prend en compte la souffrance des patients et le respect de leur volonté.
En somme, ce livre est un plaidoyer pour la liberté de choix, la compassion, et la dignité des personnes confrontées à des souffrances insurmontables. Il propose une réflexion sensible, loin des dogmes, sur ce que signifie réellement accompagner la vie jusqu’à la fin, sans renier l’humanité de ceux qui souffrent.
