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Le classement de Shanghai de cette année ne favorise toujours pas les universités françaises

La première université française citée, la Sorbonne Université ne figure qu’au 36èmerang, les universités américaines qui raflent les premières places avec 16 des 20 premiers rangs.

Trois universités britanniques se glissent dans cette élite avec les 3ème, 7èmeet 16èmeplaces et l’École fédérale de technologie de Zurich décroche le 19èmerang.

Rappelons que le classement de Shanghai est l’un des plus regardé par les responsables de l’enseignement supérieur au monde.

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, tout a été tenté pour redresser la barre, sans améliorer le classement, qui par ses biais méthodologiques semble favoriser, de facto le modèle anglo-américain, c’est tout au moins ce qui se dit en France.

Porteuse de la loi sur les universités du 10 août 2007, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche de l’époque, Valérie Pécresse s’était même rendue à Shanghai en 2010 pour plaider la cause des établissements d’enseignements supérieurs français, sans grand succès comme on le voit.

Elle avait aussi accéléré un mouvement de regroupement des universités, des grandes écoles et des centres de recherche dans des structures communes, une politique de fusion poursuivie par ses successeurs, pour les hisser au sommet de la compétition mondiale.

Si ces ensembles, parfois constitués à grand-peine, tentent de pousser leurs atouts, leurs espoirs et efforts sont encore déçus.

Certes, les nouvelles entités sont encore peu connues alors que les chercheurs doivent impérativement signer leurs articles de recherche, à prendre en compte pour le classement, du nom de la nouvelle entité, ce qui prend du temps pour être accepté et à se mettre en place.

Malgré ce handicap, la Sorbonne Université, née de la fusion de l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC), Paris 4 et de Paris-Sorbonne, a gagné 4 places, par rapport à la 40èmeplace occupée précédemment par l’UPMC seule.

Il y a toujours de bonnes raisons pour justifier ce mauvais classement et ce n’est jamais le niveau de l’enseignement qui est en cause, donc attendons avec espoir le prochain classement.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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