Le chômage tue

Alors, bon voilà que cela se complique, les chômeurs seraient plus malades que les salariés et leur santé étant en jeu le risque de mourir est plus important.

Jusqu’alors, on ne savait pas trop, puisque les personnes concernées ne cherchaient pas à prendre d’arrêt maladie.

Autre source de cette double peine, c’est qu’ils se pressent de (re)chercher du travail pour répondre aux objectifs de plus en plus dur de leur référant.

Mais le gouvernement a fait quelque chose pour eux.

L’on comprend mieux, désormais, la limitation de vitesse à 80km/h et la préférence de l’illuminé d’aller à pieds de l’autre côté de la rue.

A propos, il me rappelle une situation de circonstances vécue.

Un de ces référents m’avait envoyé avec d’autres, à des réunions obligatoire où un consultant se démener pour nous faire comprendre qu’il était illusoire de penser que l’on allait retrouver du boulot étant donné nos situations personnelles.

En aparté, il avait tenté de donner du sens à son boulot qu’il n’entendait pas quitter : il était là, non pas pour expliquer le pourquoi du comment de la difficulté de chercher – pour mémoire un chercheur professionnel ne trouve jamais sinon il commettrait une faute professionnelle l’emmenant directement en recherche d’emploi – mais bien pour s’assure que l’obligation de présence allait empêcher l’un ou l’autre de passer de vie à trépas.

Ceci dit, perso, j’ai comme l’impression que cette période m’a plutôt sauvée.

En effet, depuis que je ne suis plus dans ce boulot, je passe moins de temps chez le médecin et consomme moins de médicaments ce qui m’a fait deux amis de moins.

Mais de cela il ne faut surtout pas parler, d’autant plus que j’exerçais en secteur mutualiste de l’économie sociale.

Quitter la version mobile