Le choc

M’entendre dire dans une rue déserte où je passe mes vacances bien méritées, sans touriste en vue, j’entends une voix me dire « Votre masque, Monsieur, il faut le porter ».

Je cherche, regarde pour ce faire, et vois un autre monsieur que moi, debout sur une canne à bien 100 mètres de moi.

Cela me désespère de l’intelligence humaine.

Du petit jardin de mon lieu de villégiature j’entends les voisins recevant peut-être une voisine.

Cette dernière dit, étant en extérieur comme les autres visités :« Je suis sans masque, est-ce que je peux entrer ? ».

Cela me rappelle avec l’une où je lui disais la même chose mais à propos de la capote et j’ai reçu une claque, fiche le camp.

Là point de cela, vu que ces voisins semblent décidément compréhensifs, genre intelligents.

Mais, peut-être était-ce de crainte de se priver de cette tarte aux amen »e en même que dame voisine (ou quelqu’un d’autre peut-être) ? Çà, nous ne le sauront pas étant donné que je suis passé à autre chose et que vous n’avez pas la fin.

Mais enfin, tout le peuple a le droit de s’entasser dans les transports en commun comme si ce foutu masque le permettait de moins sentir, respirer les autres.

Et il le faut pour aller au turbin enrichir des propriétaires que l’on en connaît pas trop, pas bien, voire pas du tout.

Et ce sont ces gens la qui profitent à fond du redémarrage économique.

C’est sans doute cela qu’appelait de ses vœux l’illuminé avec sa parabole du ruissellement.

Les ouvriers sont à la source tandis qu’eux sont en bout de course affalés à manger des homards bleus tout en regardant la mer se remplir, se remplir pour eux.

Sans doute est-ce à partir de là qu’est né la civilisation.

Ce sont nos dieux, et il nous faut les engraisser…

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