Le bon côté de la crise sanitaire actuelle est la chute des cours du pétrole

Le prix du baril de brut a baissé de 10 % en un jour, même si les automobilistes ne s’en aperçoivent pas immédiatement car, si les hausses se percutent sans délai à la pompe, ce n’est pas le cas des baisses, c’est comme ça, il faut d’abord liquider les stocks, payés au prix fort et il y en a des masses partout.

Du fait de la baisse de la demande, notamment de la Chine ; les prix de référence mondiale du brut ont reculé de 8 % en retombant à leur niveau de juillet 2017.

Face à cette situation, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, l’Opep et ses alliés, immédiatement réunis à son siège de Vienne, n’ont pas pu se mettre d’accord sir une réduction de l’offre , en baissant la production, de nature à freiner la chute des prix, ce qui est le seul moyen connu à cet effet.

Les treize membres de l’Opep s’étaient entendus sur un recul de la production de 1,5 million de barils de brut jusqu’à fin 2020, sans pouvoir en convaincre ses alliés Russes, car le prix du pétrole actuel n’est pas un problème pour les finances de celui-ci.

Ils redoutent plutôt que des baisses de la production de l’Opep fasse fondre leurs parts de marché au profit des Etats-Unis, qui inondent le monde avec leur pétrole de schiste.

Le refus de la Russie de suivre l’initiative de baisse déclenchée par l’Arabie saoudite entrainant les autres membres de l’Opep, a mis fin à trois années d’entente avec l’Opep en ouvrant la voie à une période d’instabilité des cours du brut.

L’Opep a indiqué que faute d’un accord avec la Russie, le projet de restriction supplémentaire tombait à l’eau.

La Chine a mis en berne son activité industrielle, qui se traduit par baisse instantanée ne la consommation des énergies fossiles, charbon et pétrole et d’une baisse visible de la pollution, dans les grandes agglomérations.

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