Encore aujourd’hui, pour certains, ce système demeure.
Mais, très vite, l’homme constate que seul il perd beaucoup.
Aussi, a-t-il l’idée de génie de demander à son voisin de venir en secours.
Puis c’est un appel plus large qui est lancé.
Le groupe de secours devient plus conséquent, s’organise et s’appelle assurance.
Mais, deux camps s’organisent.
Le premier qui pense devoir regrouper le plus grand nombre pour maximiser les fonds.
De l’autre, des groupes entre-soi qui se rassemblent autour d’un intérêt commun allant au-delà de la simple couverture d’assurance.
Pour les premiers sont nés les groupes d’assurances « traditionnels » – thème très franc-français.
Pour les seconds sont crées les mutuelles d’assurances.
Les traditionnelles sont détenues par des actionnaires regardant les profits pour leurs dividendes.
Les mutuelles appartiennent aux sociétaires généralement détenteurs des contrats d’assurance.
Si ces dernières font des bénéfices, ils sont répartis sur la mutualité d’assurances pour les investissements indispensables, les cotisations (primes dans les traditionnelles) ou d’autres action comme celles versées sur la prévention.
Mais, le principe de l’assurance reste le même : il faut pouvoir être toujours en condition de répondre ses engagements.
C’est-à-dire concernant l’assureur quel qu’il soit : il doit être capable de payer les sinistres couverts au titre des contrats qui ont été souscrits auprès de lui.
D’ailleurs, ce dernier siècle a vu un renforcement drastique des obligations financières des sociétés d’assurances.
Si toutes sont concernées, ce sont comme par hasard les petites qui sont touchées.
Celles qui vivaient bien jusqu’alors mais qui ont été obligées de se regrouper pour survivre.
Ceci dit, même les grosses compagnies ne peuvent tout.
Elles sont comme les petites obligées de faire appel à un super assureur : le réassureur.
