L’arnaque actuelle au téléphone, c’est l’appel à une sonnerie, le Ping call

Ces appels manqués d’une sonnerie seulement ne coutent rien à l’expéditeur car ils sont gratuits puisque personne ne décoche et peuvent être envoyés par centaine des milliers sur des numéros en France, avec des équipent spécialisés.

Un numéro s’affiche pour inciter les destinataires curieux de le rappeler et, en partant de là, le tour est joué.

Pour cette raison, il ne faut jamais rappeler un appel Ping call et ne pas rappeler un numéro reçu en son absence que l’on ne connait pas, si quelqu’un a quelque chose à vous dire, il laisse un message ou il rappelle.

En rappelant un Ping call, on risque d’être branché sur un centre d’appel payant où des opérateurs sont chargés de maintenir la victime le plus longtemps possible.

Cette fraude est difficile à détecter, à comptabiliser et à estimer, mais on sait qu’un client mobile classique en Europe de l’Ouest reçoit entre un et cinq Ping call par mois.

Si l’on compte en moyenne deux appels par mois, on arrive à 1,5 milliard d’appels par an pour les 60 millions d’abonnés mobiles en France et le taux d’appel de retour est estimé à 10 %, par les spécialistes de la fraude électronique, une arnaque qui ne va pas en diminuant, alors que les gens devraient être alertés, le cas échéant, par l’indicatif international de l’appelant.

Certes les montants prélevés ne sont pas astronomiques pour une victime car la durée des appels est dans la généralité des cas inférieure à une minute, ce qui représente un coût moyen de 50 centimes, c’est l’accumulation du nombre de victimes qui génère des butins significatifs pour les initiateurs de ces pratiques.

Face à ce phénomène, autorités et opérateurs semblent se heurter à un mur, cependant des combinaisons de mesures techniques, de décisions règlementaires et d’actions en justice, ont permis de limiter les Ping call issus de France, très fréquent jusqu’en 2018 pour inciter à appeler des numéros surtaxes.

La sagesse veut d’ignorer les appels reçus « en absence » d’où qu’ils viennent et de les effacer systématiquement.

Quitter la version mobile