L’Antarctique attire depuis peu toutes les convoitises

Le pôle Sud est resté pendant deux cents ans un domaine dédie à la science, parce loin et difficilement accessible, ce n’est que depuis 1959 qu’il est régi par un traité international, alors qu’il renferme des ressources réelles ou supposées importantes ; qui expliquent l’attrait qu’il exerce aujourd’hui sur les nations à l’affut de ressources nouvelles de toutes sortes, de quoi menacer son « statu quo ».

La France a une ambassadrice des Pôles, Ségolène Royal, dont la mission consiste à la représenter aux conférences internationales, notamment au Conseil de l’Arctique, qui concerne le pôle nord et à informer le ministère des affaires étrangère et celui du développement durable de l’avancement des projets, en cours de négociation.

Le traité de 1959 sur l’Antarctique n’autorise que les activités pacifiques, alors qu’il a été signé à Washington en pleine guerre froide, pour tenter de modérer les ardeurs nouvelles des nations envers un continent découvert seulement en 1820.

Aux 12 premières nations signataire du protocole se sont joint 41 autres, formant un total de 53 parties adhérentes, dont 29 n’ont qu’un rôle consultatif, tous promettant « une terre de paix et de science ».

Cependant, le traité sur l’Antarctique n’interdit pas les activités des militaires consacrés à la recherche ou à toute autre fin pacifique, consacrée à la coopération internationale.

Au traité initial se sont adjoint sept conventions, accords ou protocoles sur la préservation de l’environnement.

L’Antarctique appartient à la fois à plusieurs Etats et a personne, cinq Etats, dont la France, ont mutuellement reconnu des revendications territoriales, ce qui ne leur confère aucun droit.

Le traité ne demande pas à ses membres d’y renoncer, mais aucune nouvelle revendication n’est enregistrée.

Les Etats dits « possessionnées » les 7 dont les revendications sont antérieures au traité et deux qui se sont réservés le droit de réclamer un territoire, la Russie en tant que découvreur en 1820 et les Etats-Unis qui se targuent d’avoir été les premiers à y poser un pied

Pour le moment, l’Antarctique présente un grand intérêt pour les pays, les plus en plus nombreux, qui viennent y pécher.

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