L’annonce faite de la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus relance le débat sur les questions essentielles

Tout le monde veut savoir à quelle date le vaccin sera disponible en France, qui sera prioritaire, la vaccination sera-t-elle obligatoire, aura-t-on le choix entre plusieurs vaccins, notamment ?

Le laboratoire médical Américain Pfizer et son partenaire Allemand, la start-up BioNTech, ont présenté des résultats positifs d’un essai clinique en phase 3 la phase ultime avant le dépôt des demandes d’autorisation de mise sur le marché de médicaments et de vaccin, déposée auprès des organismes de contrôle Américains et Européens, en démontrant, pour ce qui est des vaccins, qu’ils sont efficaces et sûrs.

Au stade actuel on ne sait pas où en est le vaccin testé par Pfizer et son partenaire d’où la première question, celle de savoir à quelle date ce vaccin sera-t-il disponible chez nous.

Le résultat annoncé fait état d’une efficacité de 90%, ce qui relance l’espoir de disposer dans les prochains mois d’une véritable arme pour lutter contre la pandémie, en sachant que l’annonce faite s’inscrit dans une compétition planétaire, aux enjeux financiers énormes, ce qui doit nous garantir une mise à disposition, dès que possible, une fois la seconde condition, celle de la sécurité, à 100 % reconnue.

Dans son dernier point, le 3 novembre, l’Organisation mondiale de la sante, l’OMS a 47 candidats vaccins évalués dans des essais cliniques sur l’homme à travers le monde, dont dix en sont au stade le plus avancé la phase 3, où l’efficacité du vaccin est mesurée à grande échelle sur des dizaines de milliers de volontaires, répartis sur plusieurs continents.

Ces produits sont passés par la phase 1 qui vise avant tout à évaluer leur sécurité et la phase 2, où l’on explore déjà leur efficacité.

Quant aux techniques utilisées, les laboratoires ont misé sur des méthodes différentes, certaines déjà éprouvés dans l’histoire de la vaccination, d’autres inédites.

Plus on a de candidats avec des techniques différentes, plus on a de chances d’aboutir à un vaccin qui marche et qui est bien toléré, selon la commission technique de la vaccination de la Haute Autorité de santé, la HAS française.

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