La vérité s’il ment
D’un hebdomadaire que je reçois quotidiennement chaque jeudi que la semaine fait – hier pour moi c’était symbolique jour où je ne faisais pas mes classes – en titre accrocheur d’espace de la Une « Comment s’informent les ados », juste suivi de « Spécial mode ».
il n’y a pas à douter, les journalistes sont doués pour la synthèse ; l’on comprend mieux que certains disent tous pourris ces socialistes.
Mais cette inestimable revue qui n’a rien à voir avec le non moins estimable chauffeur de rallyes, eux-même sans liens avec ceux en cours dans la jet set de sa partie adolescente, nous fait nous rappeler que le gouvernement en place a lui aussi, à l’instar de l’ancienne Russie, son Raspoutine.
En l’espèce le sieur mathématicien qui siège en assemblée et disserte fort aimablement sur les machines apprenantes autrement dit ailleurs, la fameuse IA, acronyme célèbre d’Intelligence Artificielle.
Il n’est pas philosophe, donc facile à comprendre lorsqu’il ne manipule pas ses chiffres qui le seront désormais par les machines qu’il dissèque, donc sa pensée serait plutôt : il faut craindre dans sa manipulation mauvaise que seraient tentés d’exploiter certains malandrins, il ne faut pas craindre dans sa bonne manipulation qu’en ferait une certaine bonne population.
Et puisqu’il dit « que de toute façon, on a besoin de travail pour se réaliser, se sentir utile », les sdf, chômeurs déclarés ou non le remercieront au passage.
Et pour tout dire, celui-ci nous en rappelle un autre de scientifique ministre – un poste au-dessus – qui se vantait de ne pas croire au réchauffement de la planète dont la cause principale serait les agissements de l’Homme, heu des humains puisque mesdames participent également dans une juste parité quoique plus nombreuses.
Dans ce journal qui n’en est pas un, l’on parle aussi des facéties d’un vieux borgne breton qui n’a pas perdu l’usage de son gauche sous les coups de la torture puisqu’il confirme que celle utilisé lorsqu’il était en ordre n’était pas invalidante.
Heureusement ce n’est que dans un édito qui n’a rien d’autre à dire…