La vérité n’est pas toujours visible

Dans un média télévisé habitué à recevoir des personnages avisés, il y avait un vieux routard de ce genre d’exercice.

Il s’agit d’un brave gars, maire de son état, et surtout sans étiquette, qui se dit à droite, très à droite et a les yeux doux pour cette chimère du (faux) rassemblement (non) national.

Il semble plutôt être l’éclaireur de ces gens qui aiment bien Jeanne d’Arc pour ce qu’elle a de pire.

Dans un langage semblant sincère, il vaut se représenter celui qui pense bien, en toute logique et sans subjectivité aucune.

Mais, comme il fait bon l’acteur, en l’écoutant bien, l’on s’aperçoit des points communs d’avec l’encore cheffe parricide, qui aime les chats et les jeunes mais pas les migrants.

Par exemple, il crie partout à qui veut l’entendre, qu’il n’est pas question d’arrêter l’immigration.

Sachant, et surtout dans sa région où il se sent comme un seigneur sur ses terres, il sait bien qu’il faut de la main d’œuvre malléable pour que ses copains puissent toujours copiner.

Donc, il entend faire un tri selon ses propres critères.

Il ne s’agit pas d’aider, c’est clair, il s’agit d’exploiter c’est encore plus clair.

Et d’ailleurs, il veut rendre accessible aux indemnités sociables les seuls qui auront survécus à 3 années de présence légales sur le sol de France sans aucune aide.

Eux, politiques habiles, sauront tenir la route en rigolant de voir ces gens tomber l’un et l’autre.

Et comme sa copine, il entend bien faire entendre raison aux autres de se rendre à sa raison puisqu’il a raison.

Et ceux qui n’entendent pas devront se plier comme tout vassal devant sa seigneurie.

Tous les ministres jetés en pâture n’ont pas dépassés les 10 % des votes.

Nous n’irons pas jusqu’à calculer leur poids en rapport avec les listes électorales.

Et bien visiblement, aucune conséquence, ces messieurs dames iront continuer à pérorer dans leurs beaux salons dorés.

Quitter la version mobile