La vacuité en guise de carrière

J’ai fait ce que personne n’attendait de moi… Les premiers pas furent si hésitants, je n’ai pris aucune direction, le moindre mouvement me ramenait dans quelques intériorités que je ne reconnaissais pas. D’insondables trous que je n’essayais même pas d’explorer, des phases de restriction du néant s’imposaient doucement.

Des plaines de vacuité s’étendaient sur de vastes infinités, étendues infinies sur des points de non retour.

Les départs ressemblaient à des arrivées et les portes d’entrée à des évacuations. Les repos se déchiffraient selon d’éternels sommeils sans rêves. Le masque d’une réalité impossible. De renflements en souffles indécis, les personnages ne ressemblaient à personne de connu.

D’étranges étrangers aux sourires de marbre s’émerveillaient de cette incontinence comme une volonté distincte de la raison.

Nous nous posions la question pour en définir les schémas avant que l’exécution n’ait lieu. Sans force ni volonté, elle se vidait d’un contenu qui n’existait pas.

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