La Tour Eiffel face à l’épreuve du temps : l’importance cruciale de l’entretien

La Tour Eiffel, construite en 1889, est entièrement faite de fer puddlé (une forme de fer forgé), et non d’acier comme on le croit souvent. La structure requiert un entretien régulier, notamment le repeint tous les 7 à 10 ans, pour prévenir la corrosion causée par la rouille. Si l’on arrête de repeindre la Tour Eiffel, elle serait exposée à une corrosion accélérée due à l’oxydation de son fer au contact de l’oxygène et de l’humidité présents dans l’air.

La vitesse à laquelle la Tour Eiffel serait en péril si elle n’était plus entretenue dépend de plusieurs facteurs, notamment de la qualité de la dernière couche de peinture appliquée, des conditions météorologiques, et de la pollution de l’air à Paris. En général, la rouille commence à se former rapidement sur le fer non protégé, mais la détérioration structurelle significative prendrait probablement plusieurs années, voire des décennies.

La rouille peut réduire la résistance mécanique du fer en causant la perte de section transversale du matériau, ce qui peut mener à une réduction de la capacité portante de la structure. En absence d’entretien, certains composants pourraient commencer à montrer des signes de faiblesse structurelle sérieuse après seulement quelques années, surtout dans les zones où l’accumulation d’eau favorise une corrosion plus rapide. À long terme, sans protection contre la corrosion, la stabilité de la Tour pourrait être compromise, menant à un risque potentiel d’effondrement partiel ou total.

Le processus exact et le calendrier de la détérioration dépendraient de nombreux facteurs spécifiques, mais sans entretien, il est clair que la durabilité et la sécurité de la Tour Eiffel seraient sérieusement menacées. La maintenance régulière est donc cruciale pour préserver ce monument emblématique pour les générations futures.

La Tour Eiffel a commencé sa dernière campagne de repeinture en 2019, et elle était prévue pour se terminer en novembre 2022. Cette opération, d’une envergure considérable, visait notamment à préparer le monument pour les Jeux Olympiques de 2024 en lui donnant une teinte dorée​

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