La rentrée pas pour tout le monde

Ils n’ont pas pu mettre main basse sur l’appellation Camembert de Normandie. Pourtant, ils avaient mis le paquet.

C’est bien fait pour eux.

Mais pour ménager leurs investissements, ils appellent désormais leur tricherie Camembert de campagne.

Et l’on va continuer à manger des cochonneries , naïfs comme nous le sommes.

Ce qui permettra aux petites structures de se fermer encore plus.

Et pourquoi ne pas purement et simplement rayer de la carte cette région réfractaire aux entreprises si performantes et dans le non air du temps ? L’État ne peut pas tout.

Mais l’État peut choisir ses choix ses combats, même si son chef de premier de cordée n’a pas été élu pour cela.

Donc l’État a fait son choix de soutenir sans condition les entreprises quoi qu’il en coûte, et il en coûtera.

L’État a choisi de ne pas soutenir une politique sanitaire sociale en finançant les masques devenus obligatoires.

L’État préfère financer les lits d’hôpital, les lits de réanimation utiles qui en suivra.

Peut-être l’État a-t-il fait son calcul et considère que cet acte de mort garanti coûtera moins cher qu’un de prévention.

Bien sûr, certains médicaments bien utiles à certaines pathologies ne sont remboursés qu’en petite partie voire pas du tout – merci pour les mutuelles privées – mais, est-ce vraiment une bonne raison que d’ajouter à ce massacre ? Merci pour ceux qui disparaîtront…  Par contre, monter une industrie de masques en tissus réutilisables serait une bonne chose pour l’économie et l’écologie car les masques jetables sont une catastrophes pour l’environnement.

L’on entend la ministre du travail revenue de vacances.

Première position pour sa rentrée est le port du masque obligatoire dans l’entreprise quel qu’elle soit.

Le jacobinisme est à nouveau étranglé au profit du centralisme d’État.

Pour les enfants, le mystère demeure.

L’on attend le réveil du bois dormant afin de savoir si la reprise sera faite selon une directive ne tenant pas compte d ela situation actuelle du virus.

Chutt, nous sommes encore en vacances..

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