La rénovation énergétique des maisons individuelle est pratiquement insoluble

maison1712Pour une spécialiste de la rénovation des maisons individuelles, réussir une rénovation énergétique est souvent plus difficile que de construire le bâtiment lui-même.

Effectivement, en présence d’une vieille bâtisse vétuste, le propriétaire a intérêt, à condition d’en avoir les moyens, de la faire abattre et de la remplacer par une construction neuve, à énergie positive.

Qui en a les moyens financiers dans la conjoncture actuelle, peut-être un propriétaire sur dix, à condition d’être motivé.

Quand on parle de maisons individuelles, il faut d’abord faire la distinction entre résidences principales et résidences secondaires.

Ces dernières ont fleuri durant les 30 glorieuses et leurs propriétaires actuels, souvent les héritiers de ceux qui les ont acquis, n’ont plus les mêmes moyens, ni la même motivation.

D’une manière générale, les maisons individuelles se divisent en maisons bourgeoises, anciennes et modernes, en maison de ville, en villas et en pavillons de banlieue, sans parler des propriétés rurales et des propriétés remarquables, qui pèsent peu.

Cependant, toutes ont leur spécificité, face à la rénovation énergétique.

Le chauffage et la ventilation et pourquoi pas la climatisation ne posent pas de problème technique particulier, pas plus que le changement des fenêtres, à condition de disposer du financement correspondant.

À ce propos, on peut se demander si les propriétaires des résidences secondaires peuvent obtenir les aides gouvernementales ou si elles sont réservées aux seuls propriétaires de résidences principales.

De toute manière, pour emprunter, même à taux zéro il faut être en mesure de rembourser le prêt et pour bénéficier de la déduction fiscale, il faut payer l’impôt sur le revenu, ce qui n’est pas le cas, actuellement, de la moitié de la population.

Avant d’aborder l’isolation de la toiture et des murs, il est important de faire réaliser un audit par un professionnel agrée RGE, dont le coût est estimé entre 400 et 2 000 euros.

Beaucoup de propriétaires ne peuvent pas faire face à cette dépense, d’autant plus ceux qui n’ont pas le premier centime pour faire faire les travaux.

Tous aimeraient profiter de plus de conforts et de factures de chauffage moins élevé, si leur maison est une passoire thermique, à condition d’en avoir les moyens.

Cependant, l’objectif du gouvernement, de parvenir à 500 000 rénovations énergétiques par an, à partir de 2017, laisse à chacun le temps de se retourner.

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