La quille
Pour demain, mais c’est bon de le savoir et le faire savoir à qui veut l’entendre en espérant que ma chère le reçoive bien.
Mais, ce dernier jour, ensoleillé de par ce que veut bien me dire les flancs dorés de par au-delà de ma baie vitrée, apporte une surprise.
Je ne sais pas trop qui le lui a dit, mais Dame perche accompagnatrice zélée, me fait la tête et perce par là où il faudrait.
Mais cela a permis l’intervention d’une autre charmante infirmière qui, sans trop de bobos, voire pas du tout, a réparé et c’est reparti.
Comme il y a longtemps, cela m’a rappelé un peu le pompage d’essence par des ados qui n’en avaient pas trop et fallait bien aller voir les donzelles sur des bécanes bricolées : histoire sans fin de tuyaux, d’air et de liquide ayant chacun leur sens propre pour fonctionner.
C’est la dernière, alors que ce soit bien.
Entre temps, ce qui ne change pas, bien que variante il y a, c’est la demande habituelle de confiture en lieu et place du beurre pour le petit dej mais sans la fameuse réplique « vous êtes dia… ».
La tournée « mandarinesque » vient de se faire et confirmation de ce qui est écrit ci-dessus, mais cela vaut le coup d’être (re)dit : départ demain, après visite pré-opératoire matinale.
Week-end prolongé au domicile, Dame compagne j’arrive et me terre, puis retour case hôpital lundi après-midi pour entrer dans le vif du sujet d’opération mardi et nouvelle hospitalisation d’une semaine au max car tout devrait se faire et passer sans heurt.
Je vais même avoir un entretien pour moi tout seul afin de connaître le comment de l’exercice, mais me réserve un droit si c’est trop intime.
En attendant, il vaut mieux continuer à veiller sur ma bonne santé, éviter et écarter tout mauvais rhume qui aurait l’audace de retarder encore un plus cette réparation, ou plutôt nettoyage interne, libératoire.
Merci à toi, ami(e), anonyme qui accepte de continuer à me suivre discrètement dans mon labyrinthe personnel en espérant ne pas trop te fatiguer.