La publication du projet de carte de déconfinement des départements en rouge et en vert soulève des protestations

On sait que le déconfinement sera progressif, il y aura des mesures collectives qui bénéficieront aux habitants des départements verts, alors que ceux des départements rouges devront attendre, l’objectif étant de ne pas déclencher une seconde vague de contamination à laquelle les établissements de soins et le personnel médical ne pourraient pas faire face, il est normal que les décideurs, alors que l’incertitude est grande, marchent sur des œufs.

Les habitants attendent avec impatience, si non à un retour à la normale dans leurs activités et dans leur vie de tous les jours, qui n’aura pas lieu comme on le leur aura assez dit, ils espèrent seulement un desserrement de leur carcan, au prix de nouvelles mesures de prévention pour limiter le risque de contamination.

On leur parle du port du masque obligatoire dans les transports, au travail, parfois dans les magasins, qu’ils auront à se procurer à leurs frais, sauf pour le travail, dans des conditions encore floues, en sachant simplement qu’ils auront à y consacrer un certain budget, selon l’importance de leur famille.

Le prix des masques chirurgicaux, importés pour l’essentiel, est plafonné à 0,95 euro pièce, si on en trouve, alors que ceux des masques en tissus, dit masques grand public, sont libres.

Il faut en principe laver les masques en tissus après quatre heures d’usage, dans une eau à 60° possible entre 5 et 20 fois selon la qualité, mais si le tissu rétrécit au lavage malgré l’homologation AFNOR qui garantit la forme mais pas la nature du tissu, il empêche de respirer.

On parle aussi de tester la population en fonction des moyens disponibles, on parle de 700 000 tests par jour pour une population de 67 millions d’habitants, en distinguant ceux qui manifestent les symptômes de Covid-19, les personnes symptomatiques et celles ayant été en contact avec des malades, ce qui permettre de graduer le déconfinement selon les territoires.

A cet effet, il est question d’un traçage électronique, basé sur le volontariat, permettant d’isoler les porteurs du virus, un processus efficace s’ils se généralisent, une fois au point.

La seule chose dont on est certain, c’est que nous sommes obligés de cohabiter avec le virus, tant qu’il n’y a pas de vaccin, en espérant qu’il ne mutera pas chaque année, comme celui de la grippe saisonnière.

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