La propagation de Covid-19 est similaire au virus de Science-Fiction H7N9

Le confinement, la recherche mondiale et tout ce qui va avec ressemblent à ces romans ou films de SF (Science-Fiction) où la planète Terre est attaquée par des extra-terrestres, qui parfois peuvent prendre la forme d’une maladie ou bien comme l’un des films de la saga « La planète des singes », L’Affrontement où un virus mortel (H7N9) est créé dans un laboratoire, il s’échappe, contamine la terre entière, provoquant la fin de l’humanité.

Covid-19 n’est ce virus de science-fiction H7N9, mais il a un point commun, la manière dont il s’est propagé sur Terre. Les voyages qui étaient, avant le confinement, de plus en plus nombreux et ont permis à Covid-19 de prospérer.

Nous avons de la chance, Covid-19 est dangereux, très contagieux, mais mortel que dans peu de cas, pour des populations fragiles : des personnes malades, âgées, obèses, …

Sur toute la planète, comme dans un film de SF, nous voyons des laboratoires s’acharner à mettre au point des tests, à tenter de découvrir un vaccin pour cette version du Covid, puis il faudra qu’ils travaillent à nouveau lors de mutations du virus.

En face, des politiques qui dans tous les pays, ont pris la décision de confiner, pour ralentir la propagation du virus avec l’objectif d’éviter de saturer le système hospitalier. Sans cela, nous aurions la même situation qu’avec la grippe espagnole du début du XXème siècle. Les malades étaient réunis et les plus forts s’en sortaient. Résultat, des millions de morts, mais probablement une « immunité collective ».

L’immunité collective est possible lorsqu’un pourcentage significatif (généralement plus de 50%) de la population a attrapé le virus (avec ou sans symptôme), une sorte d’auto-vaccination.

Avec le confinement, on évite ou on empêche, l’immunité collective. Si les chiffres avancés, d’environ 2% de la population française touchée, nous sommes très loin de l’immunité collective.

Pourtant, en France (comme dans d’autres pays), le président Macron a décidé de réduire le confinement à partir du 11 mai 2020. Aucun vaccin ne sera près d’ici là et les tests permettent uniquement de vérifier qu’à l’instant T, un individu n’est pas un porteur actif du coronavirus SARS-CoV2, mais peut-être qu’à T+1 ! Pas très utile. Par ailleurs, on peut isoler les malades avec symptômes, pas les autres, les asymptomatiques qui se fondent la population saine sans le savoir !

Avec un coronavirus présent et un pourcentage aussi faible de la population contaminée, la pandémie va redémarrer, le port de masques et les mesures barrières ont des limites.

Lever le confinement est pourtant la seule mesure possible, nos pays ne peuvent pas supporter un arrêt beaucoup plus long, et psychologiquement cet enfermement a des limites.

Attendre trop longtemps, que le virus ne soit plus là ou qu’un vaccin soit trouvé, pourrait conduire à se retrouver dans des pays en ruine économiquement (moyens de production au ralenti, moyes de transport, fourniture d’énergie, … insuffisant) et avec un peuple psychologiquement instable, névrosé, … On le voit dans les populations carcérales, le retour à une vie « normale » est parfois difficile, voire impossible.

L’arbitrage est très difficile, mais comme Covid-19 n’est pas le virus de SF H7N9, nos gouvernants doivent s’interroger et prendre la moins mauvaise décision :

Je n’aimerais pas être à la place de celles et ceux qui gouvernent le monde !

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