La précarité pour la santé de l’économie

Les patrons l’avaient rêvé, l’illuminé va leur offrir sur un plateau : le contrat de chantier pour les administratifs. Heu, défaut de langage inhabituel, il s’agira d’un contrat de projet.

Ainsi, un patron pourra-t-il prévoir une embauche en faux Cdi.

Cela lui permettra en un coup de gagner deux fois.

Le premier sera qu’il n’aura pas à payer ces fameux 10 % de contrat précaire à vous dégoûter d’embaucher en Cdd.

Le deuxième, à la fin du projet pour lequel le salarié aura été embauché, le choix de décider une embauche pérenne ou la liberté de s’en séparer sans ces foutus indemnités de rupture de contrat à vous dégoûter de licencier de manière abusive même si le solde du est déjà calculé à l’avance.

Du travail en perspective pour les ressources inhumaines devenues comptable par adoption préférentielle.

Pour sur, les embauches vont ruisseler puisque les patrons n’auront plus à faire leur job de prendre de vrais risques.

C’est d’ailleurs pour cela qu’il était admis qu’ils soient grassement mieux payés que leurs collaborateurs.

Ils n’auront plus qu’a compter les bénéfices accrus, ce qui est un job d’actionnaire plus.

Pour le salarié rien de changé, il croira toujours que son travail sera récompensé et s’apercevra trop de sa situation de précaire lorsqu’il aura déposé pied à terre en allant voir son banquier pour un crédit long terme.

De quoi s’installer en permanence dans son quotidien.

12 800 membres de forces de l’ordre pour mettre en ordre les opposants au G7 qui va se tenir en pays basque, cela pose son homme.

L’illuminé doit être satisfait de faire aussi bien que son homologue de l’Est qu’il a reçu en son palais provençal.

Espérons qu’il n’y ait pas bataille avec les gardes rapprochées des différentes hautes personnalités présentes.

Mais chacun sait que le basque sait bien recevoir à condition qu’on ne franchisse pas la ligne de son indépendance.

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