La politique c’est vraiment n’importe quoi

Débat politiqueQue ce soit à droite ou à gauche, la politique en France c’est du « n’importe quoi ».

A gauche, en Ile-de-France, Valérie Pécresse (Les Républicains) a gagné face à Claude Bartolone (PS) et au candidat FN (dont je n’ai pas retenu le nom).

Le candidat malheureux Claude Bartolone est également député et Président de l’Assemblée Nationale.

Qu’il reste député après avoir perdu aux élections régionales, pourquoi pas. Mais, qu’on le retrouve au perchoir à l’Assemblée Nationale est choquant.

Il a eu la prudence de démissionner de la présidence de l’Assemblée (du perchoir), mais que les députés socialos lui renouvellent leur confiance en le reconduisant à la tête de l’Assemblée, c’est n’importe quoi.

Les députés n’auraient pas dû agir ainsi et de toutes les manières Claude Bartolone aurait dû refuser. Aujourd’hui, nous avons un perdant à la tête d’une des plus hautes institutions.

Mais, de l’autre côté, à droite, dans l’opposition, chez Les Républicains ce n’est guère mieux.

Alors que les politiques passaient de plateau de télé en plateau de télé, certains se demandaient où était passé Nicolas Sarkozy. Qui fut invisible, toute la soirée, en dehors d’une très courte allocution sans conviction et sans intérêt.

Monsieur Sarkozy n’était pas très loin de là où il habite (un hôtel particulier dans le XVIème, propriété de Carla Bruni), il était tout simplement au Parc des Princes pour assister à un match de football PSG/OL.

Qu’il n’ait pas apprécié les résultats ni du premier tour, ni du second tour semble normal. Dans ses objectifs, au moment de son retour à la tête de l’UMP/Les Républicains, étaient de marginaliser le FN (c’est raté) et de battre à plate couture le PS à toutes les élections (c’est raté pour les régionales).

Il y a deux possibilités de son attitude dimanche soir.

1 – Il n’a aucun respect pour ses électeurs et il préfère un match de foot plutôt que de débattre sur des plateaux de télé.

2 – il n’avait rien à dire pour défendre son double échec. (entre nous, si Les Républicains ont 7 régions et le PS 5, ils en doivent 2 au PS le Nord et PACA, sinon nous aurions probablement eu 5 Les Républicains, 5 le PS et le FN).

Pour un homme qui semble vouloir, à nouveau, être président de la République ce n’est pas une attitude constructive.

De toutes les manières, les tensions qui s’étaient calmées (de façade) au sein de Les Républicains sont reparties, avec l’éviction de NKM pour avoir tenu des promos qui ne sont pas dans la ligne du parti et les propos que tient Alain Juppé. Mais, les tensions et les noms d’oiseaux vont commencer à fuser de toute part.

En tous les cas entre le perdant Claude Bartolone qui retrouve son perchoir et Nicolas Sarkozy qui va assister à un match de foot un soir d’élection, ne nous étonnons pas si les réseaux sociaux et la presse étrangère s’amusent de nos politiques.

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