Si l’on parle de l’outil, c’est l’engin qui permet de fixer une image sur un support pour être vue plus tard.
Déjà, le plus tard laisse songeur selon la qualité des produits et support utilisés.
Du verre à l’internet aujourd’hui, hologramme demain peut-être – mais sera-ce toujours de la photo ou de la vidéo qui est cependant une succession d’images fixes – la photographie a toujours apportée son lot de contradiction.
Parmi une, par exemple, le fameux Hdr que certains utilisent pour exacerber les couleurs, la remontée des détails et des micros-contraste.
Des personnes qui se croient averties ont crié à la supercherie, au vandalisme, au crime de lèse majesté.
Mais, comme désormais cette fonction est sur tous les appareils, les images sorties passent comme lettre à la poste non fermée.
Pourtant, ces détracteurs savent-ils que dans le passé d’il y a presque deux siècles nos anciens utilisaient déjà cette pratique pour obtenir des images plus équilibrées avec plus de détails dans chaque partie de leur image prise ? Un autre exemple, est de dire qu’utiliser un logiciel photo c’est transgresser la pratique d’une technique qui serait pure sans aller jusqu’à dire ce qu’ils entendent par là.
Or, là aussi, le photographe, depuis la nuit des temps, c’est toujours obligé à magnifier ses photos tant il savait que son image de base recelait des trésors qu’il fallait savoir exploiter.
D’ailleurs, à l’époque fameuse de l’argentique il y avait deux intervenants : le photographe qui amenait son image et le tireur qui l’exploitait.
Ce couple était tellement fusionnel que grâce au numérique il n’a plus fait qu’un.
Ou peut-être à cause, ce dernier métier a périclité à par certains maîtres retoucheurs pour les besoins spéciaux de grandes commandes commerciales.
Non, la photo n’est pas morte.
Elle n’est plus réservée à une élite.
Elle appartient à tout le monde qui en fait ce qu’il veut…
