La mode du vélo stimule l’économie

Depuis vingt ans, l’arrivée des vélos stimule l’économie en France avec une relance récente avec l’arrivée des vélos à assistance électrique qui facilitent le pédalage là où il y a des côtes à franchir.

Le vélo a toutes les vertus, il est bien pour la santé, l’environnement et utile pour désengorger la circulation en ville, avec cependant un bémol sérieux pour la tranquillité et la sécurité des piétons, il faudra éduquer les cyclistes.

Même le gouvernement s’en est mêlé, en septembre dernier, à Angers, le Premier ministre a présenté le plan vélo du gouvernement avec un fond de 150 millions d’euros sur sept ans, pour développer les pistes cyclables, la création d’un forfait mobilité durable, pour contribuer aux frais des salariés, en disant «  Pour y parvenir, il faut s’organiser ».

Pourtant, la France est à la traîne de ses voisins européens, ce qui lui permet de s’inspirer des erreurs commises ailleurs comme aux Pays Bas, à Amsterdam, où il y a plus de vélos que d’habitants, où les vélos vont jusqu’à chasser les piétons des trottoirs, faute de places pour les garer.

En quelques années, tout un écosystème s’est bâti autour de la bicyclette, avec l’arrivée des systèmes de location en libre-service, avec un échec à Paris, des Vélib’s, du fait de la volonté de changer de concessionnaire, ce qui a ouvert la voie à des locations sans point fixes, qui sont loin de faire leurs preuves.

Un côté positif est l’ouverture de boutiques spécialisées, de vente et de réparations de vélos, avec des créations d’emploi, qui s’installent en centre-ville.

Elles se préparent à un marché de renouvellement, en sachant que les gens, après avoir pris goût au vélo ; remplacent leurs engins au bout de six ou sept ans.

Aujourd’hui, les villes investissent en pistes cyclables et parkings dédiés pour améliorer la circulation et la cohabitation entre les divers usagers de la voie publique, qui appartient à tous.

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