IdéesRéflexions

La loi d’édition

Depuis déjà de nombreuses années, j’ai l’occasion, sans faire le larron, de recevoir gratuitement des lives pour en exposer une chronique enfermant ce que j’ai retenu de chacun.

Je n’en accepte pas trop car je veux à tout prix les lire dans leur intégralité.

Par respect de l’auteur, de la maison d’édition et du lecteur.

En retour, rien, nada, mais cela fait partie de la vie, et surtout de la mienne.

Toutefois, parfois, pas souvent, l’écrivain qui a eu vent de l’envoi, adhère un autographe généralement personnalisé.

Ce n’est pas grand-chose, mais c’est déjà pas rien.

Mais, il y en a qui exagère, surtout les société de com.

Tout d’abord, elle présente à l’auteur, plus rarement l’éditeur qui a ses propres services, une longue liste de contacts qu’elle précise être non exhaustive.

Tout content de savoir que son écriture va paraître aux yeux de tant de plumes, il accepte sans broncher le paiement d’avance demandé.

Un plus sera le bienvenu si affinités constatées.

Mais, l’auteur ne sait pas où il met les pieds.

Quelle est l’efficacité des noms, adresses communiquées ? Elles ne valent que ce que valent les promesses.

C’est-à-dire que l’auteur croit ou non en ces règles.

Ces entreprises de communication se font une gloriole de leurs connaissances qu’elles ne connaissent même pas.

Trop souvent, les noms sont sortis d’une liste récupérée allez savoir où.

Jamais, au grand jamais je n’ai eu de contact pour dire le bien ou le mal de ma chronique.

L’essentiel pour eux est de transmettre une référence internet et point barre puisque le monde entier peut en prendre connaissance.

Parfois, cependant, une petite maison ou l’auteur remercie ou prend le résumé pour l’inscrire dans son propre site ; parfois, peu souvent, pas beaucoup.

Et tout ce travail est fait gratuitement, cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant.

Et pourtant, certaines trouvent encore le moyen de faire des économies en proposant non pas le livre papier mais uniquement la mouture virtuelle.

Je les bannie.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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