La cheffe parricide pour rire, aimant les chats et les jeunes bobos pour elle, déchaîne les foules.
Les aimantes, les attires.
Pire, elle les retient.
Mais qu’a-t-elle donc de plus que les autres ? Plus elle se dévoile, plus elle fait d’émules à des gens pourtant pas si bête que cela : ce pourraient être vos voisins.
En fait tout semble s’expliquer à l’écouter.
Elle ne fait qu’exprimer les craintes trop longtemps cachées des braves gens qui voudraient continuer à dormir tranquille.
Pourtant, elle ne fait que dire que la faute c’est l’autre.
Et tout particulièrement l’étranger.
Celui qui n’est pas comme tout le monde.
Avant c’était celui du village voisin ; puis de la région extérieure.
Désormais l’étranger c’est celui qui n’est pas de la nation.
En sachant que pour beaucoup c’est celui qui n’est pas du pays… C’est celui qui parle autrement, a une odeur lui… Et, cette peur de l’autre, celui qui l’obligerait à se poser de bonnes questions est étendue comme son désespoir de vie.
Et cela va très loin.
Hier, c’étaient, par exemple, les croisades pour porter la bonne parole car la seule qui vaille est la sienne.
En ce sens, les religions participent au quant-à soi.
Mais, malheur, il en est de même des réseaux sociaux qui fort de leur algorithme enferment les individus dans leur schéma de pensée en leur renvoyant uniquement des genres qui leur sont similaire comme un mauvais miroir ne renvoyant qu’une fausse réalité.
Vous rendez-vous compte, il existe même des systèmes permettant de signer des contrats sans se déplacer… Entre autres publicités, il y a celle-ci qui voudrait nous faire prendre le masque pour des lanternes.
Une jeune fille en sac à patates exprime toute sa joie à la fin de voir son gars ne pas l’accepter dans sa chambrée.
Et l’autre de lui affirmer qu’heureusement il reste encore deux jours ; ça change tout.