Cette lutte peut prendre la forme d’une interdiction des sacs plastiques à usage unique dans les magasins, que l’on peut remplacer par des emballages en d’autres matières, dans la mesure où un emballage s’avère indispensable.
Ceci qui évitera de fabriquer et de jeter dans la nature, chaque année des milliards de sacs ultrafins, dont beaucoup, avalés par la faune marine, aboutissent dans notre chaîne alimentaire.
Leur interdiction ne règle qu’une partie du problème.
La France vient d’opter pour une autre solution, favoriser le recyclage, une technique pratique de longue date mais peu utilisée et souvent pratiquée par ceux qui produisent les déchets plastiques, pour produire de l’énergie, en les brûlant dans chaufferies.
Un recyclage plus étendu, voire général, suppose la collecte des déchets, qu’il faut mettre au point, leur tri en fonction de leur nature, et des sortes de plastiques, il y en a des masses et, ensuite, il faut leur trouver un nouvel usage, pour que recyclage ait un sens.
Il y a quelques années, j’ai vu à la télé la présentation d’un « pull » fabriqué à partir de bouteilles plastiques d’eau minérale, mais comme cette démonstration n’a pas eu de suites, alors que les bouteilles vides ne manquent pas, il faut croire qu’elle n’était pas concluante.
Aujourd’hui, dans cette optique, le gouvernement annonce le lancement d’un système de bonus-malus pour favoriser le recyclage du plastique, de manière à inciter les consommateurs à acheter des produits en matière plastique recyclée, à condition d’en avoir le choix, le plastique recyclé devant être moins chère de 10 % par rapport au neuf, selon le secrétaire d’État à la transition écologique, grâce à un jeu de taxes, des baisses et des hausses, décidées par le pouvoir.