Réflexions

La gratuité des transports en commun ne fait pas l’unanimité

En rendant gratuit les transports en commun qui desservent une agglomération saturée par la circulation, les édiles espèrent détourner une partie suffisante des automobilistes de la circulation automobile en leur permettant d’utiliser le réseau public, sans bourse délier, seulement, une fois en application, cela ne se vérifie pas, car la voiture individuelle, rend des services que les transports en commun les mieux organisés, ne rendent pas.

Dans une ville comme Paris, qui dispose, intra-muros d’un réseau de métro et de bus dense, avec des prolongements en proche banlieue, n’évite pas aux parisiens de prendre leur voiture pour se rendre là les transports en commun ne les conduisent pas et aux habitants de ces zones de se rendre dans la capitale en voiture, s’ils y ont à venir, ce qui représente une partie importante de la circulation, à l’arrivée et au départ de la capitale, ce qui nécessite d’autres mesures.

Rendre les transports en commun gratuit coûte cher aux collectivités qui le pratiquent, même si elle met fin à la billetterie, mais pas à la présence humaine, qui doit être assurée, sinon pour les contrôles mais pour la sécurité.

À Paris, la municipalité a évoqué cette possibilité dès mars 2018 en arrivant à la conclusion que cette mesure aurait coûté cher sans réduire significativement les nuisances automobiles, il faut renforcer le réseau en matériel et en personnel en sachant que la gratuite augmente principalement la fréquentation pour des trajets courts, qui se font majoritairement à pied ou à vélo.

En instaurant la gratuité à Paris, une formule qui gagne des adeptes en province, mais en étant loin de se généraliser, elle aurait pu faire de Paris un exemple mondial, mais la municipalité de Paris y a, semble-t-il définitivement renoncé, en étudiant d’autres mesures sociales qui font défaut, mais aussi le manque général de commodités.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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