La génération Z bouscule les autres générations

Chaque génération a des signes distinctifs.

La Génération silencieuse, concerne les personnes nées entre 1925 et 1943, ils ont tout mis dans le travail jusqu’à sacrifier leur famille. C’est une génération attachée aux félicitations officielles, telle que la médaille du travail.

Les Baby-boomer, ils sont nés entre 1944 et 1965 et sont présentés comme étant sûr d’eux et optimiste. Ils sont travailleurs et cherchent à faire, toujours, leur travail le mieux possible. Pour les fidéliser dans le travail, il faut 3 choses : salaire, promotions et sécurité de l’emploi.

La génération X, ils sont nés entre 1966 et 1980. On les présente comme étant indépendants et créatifs. Mais, ils sont inquiets pour leur avenir professionnel et ils ne se font pas d’illusions. Ils savent que tant que l’entreprise a besoin d’eux, pas de problème, dans le cas inverse ! Ils se battent pour rester dans le coup.

La génération Y, ils sont nés entre 1981 et 1994 : généralement, ils sont pragmatiques, critiques, entreprenants et impatients. Professionnellement, ils n’hésitent pas à saisir les opportunités, quitte à changer d’emploi, ainsi ils ne planifient rien. Ils veulent un bon salaire et travailler, de préférence avec des amis.

Et maintenant, nous voyons l’arrivée de la génération Z, ils sont µnés à partir de 1995, ils ont entre 15 et 20 ans, ils ne font que commencer à entrer sur le marché du travail, mais seulement 23 % se disent attirés par celui-ci et pour 36 % l’entreprise les stresse.

Ces chiffres ressortent d’une enquête réalisée par BNP Paribas et The Boson Project avec l’idée de décrypter la vision du monde de l’entreprise de plus de 3 200 Français âgés de 15 à 20 ans.

Qu’est-ce que cette nouvelle génération ?

Ce qui est certains c’est qu’alors la génération Y a bousculé des habitudes et a fait couler beaucoup d’encre, la génération Z commence dès à présent à bousculer la génération Y.

Concrètement, les Z sont les enfants des X.

Leurs parents sont nés avec la crise, les chocs pétroliers, et eux-mêmes sont – aussi – enfants de la crise. Ils savent que leur avenir est incertain, mais ils veulent profiter à fond du présent au niveau personnel, comme au niveau professionnel.

Concernant le monde professionnel, il ressort de cette enquête que les filles et les garçons qui composent la génération Z sont extrêmement curieux, lucides sans pour autant être désabusés, l’entreprise les intéresse, les interpelle.

Pour la génération Z l’isolement n’apporte rien de bon. Ainsi, pour 40 % avoir un bon réseau est la clé de la réussite. Pour ceux qui ont déjà eux des expériences professionnelles, la nécessité d’un réseau laisse loin derrière le fait d’avoir un bon diplôme, un bon CV ou un bon visa (c’est-à-dire quitter le territoire français).

Ce qui les fait remettre en cause l’importance des diplômes, ils savent qu’ils devront être dans « l’auto-apprentissage permanent ». Ils ont conscience de l’obsolescence des connaissances, conscience que les métiers de demain n’existent pas aujourd’hui.

Pour eux, l’école n’est qu’un canal parmi d’autres, la génération Z sera une génération « autodidacte », d’entrepreneurs de leur propre formation qui devront constituer eux-mêmes leur propre bibliothèque de savoirs.

Par ailleurs, ne se reconnaissant pas les entreprises actuelles, 47 % de la génération Z aimeraient créer leur propre entreprise.

Ils se projettent dans des modèles de vie équilibrée, où l’épanouissement est pluriel, face à un avenir incertain, ils veulent profiter à fond du présent au niveau perso, comme au niveau pro.

Enfin, ultra-connectés, pragmatiques, exigeants, entrepreneurs de leur vie au niveau académique, perso et pro, leur arrivée en entreprise pourrait ne pas rimer avec calme pour les DRH.

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