La consigne sur les bouteilles en plastique a du mal à se mettre en place

La consigne existait du temps de bouteilles en verre dont le nombre en circulation n’avait aucun rapport avec celui de bouteilles plastiques, à l’origine du rush des eau plates en bouteilles, suivies pas les eaux gazeuses.

Avant, il s’agissait de la consigne de bouteilles d’eau minérale, vendue à l’unité, en pharmacie, sur recommandation médicale, dont les acheteurs venaient avec leur bouteille vide, pour prendre une nouvelle.

Par contre, un autre produit de grande consommation, le vin à la tireuse n’a pas ripé du verre au plastique, mais vers une autre forme d’emballage des mini conteneurs de 3 et de 5 litres, qui posent un problème de recyclage spécifique, mais pas de consigne.

Quant aux nombreux produits vendus en bouteilles plastiques, il n’y a pas matière à consigne, ce qui fait que le problème de la consigne se limite à celles ayant contenu de l’eau, de l’eau minérale ou de l’eau de source, dont le nombre est considérable, d’où ce problème de récupération que l’on voudrait résoudre par le retour à la consigne.

Les clients ont pris l’habitude d’acheter les bouteilles d’eau et d’autres boissons, emballage perdu, que ce soit du verre ou du plastique et de s’en débarrasser, comme ils le peuvent

Le recyclage des bouteilles a été inscrit dans le projet de loi sur l’économie circulaire, celle de la récupération, mais le texte gouvernemental passe mal, auprès des collectivités locales, en première ligne pour le ramassage et les recycleurs.

En fait les seuls emballages qui posent un problème de ramassage, en vue de les recycler, sont les bouteilles d’eau.

Quant aux professionnels de la mise en bouteille de la distribution, ils estiment qu’une consigne, telle que prévu, de 15 centimes, soitpas loin d’un euro par pack de 6 bouteilles, pèserait sur leurs ventes, en relançant la consommation de l’eau du robinet, d’autant plus que l’eau en bouteille est lourde à trimballer.

Certes, seule une consigne significative permettrait d’atteindre les 90 % de la collecte des bouteilles plastique mis en circulation, tel que voulu par la Commission Européenne, mais le marché risque de prendre un coup, et par voie de conséquences une réduction de la production des bouteilles en plastiques, un effet à ne pas sous-estimer.

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