La concurrence sur le marché de l’électricité ne s’explique pas

Cette concurrence, imposée par la Communauté européenne, communément désignée par « Bruxelles » ne se justifie pas.

Le courant est produit par un seul et même fournisseur, Électricité de France parfois importé par lui si la production nationale, tous les moyens confondus est insuffisante, en période de forte demande.

Dans ce cas, EDF fait jouer ses accords avec les producteurs de pays voisins, pour être en mesure d’assurer l’approvisionnement en électricité du pays en toutes circonstances, un approvisionnement dans lequel les autres fournisseurs, n’ont aucun rôle à jouer.

Les fournisseurs n’interviennent pas non plus dans la distribution de la fourniture du courant, comme ils en ignorent l’origine, c’est celui qui circule dans le réseau de distribution, géré une filiale d’EDF.

Ceux qui disent que leur électricité est verte n’en savent rien, elle est majoritairement d’origine nucléaire, mais elle peut aussi être verte, ou venir des dernières centrales à charbon.

En cas de panne, notamment provoquée par des intempéries, les raccordements des abonnés sont rétablis par EDF, quel que soit leur fournisseur.

En fin de compte, la concurrence ne joue que sur le prix facturé par le fournisseur, qui supporte le coût de la fourniture, et du transport, ainsi que les taxes et les redevances à verser à l’État.

La fourniture et le service étant le même pour tous, tout ceci à un côté fictif et reste pour le président de la Commission de régulation de l’énergie, marginale.

Pour lui, il y a trop d’acteurs sur le marché, dont des entreprises importantes comme Total et Leclerc font une concurrence féroce, alors qu’EDF en détient toujours près de 20 %, ce qui fait que des consolidations auront lieu.

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